Résumé complet
Il était une fois, un jeune garçon qui se promenait dans la campagne à la recherche de champignons pour en remplir son panier. Il passa à proximité d’une sorcière sans s’en rendre compte ; celle-ci se mit à l’observer à couvert, puis elle décida d’utiliser ses pouvoirs pour modifier le court des choses. Elle ne lança pas de sort extraordinaire, elle transforma seulement un champignon en pièce d’or. Mais ce tour de magie allait complètement chambouler la journée du petit garçon, et la sorcière devait bien s’en douter, il est évident qu’elle fit ça pour se distraire un peu !
Notre jeune héros reprit son chemin, tout guilleret d'avoir trouver ce joli sou en or, quand il fut surpris par le cri d’un volatile en détresse. Il s’agissait d’un coq qu’un fermier pourchassait armé d’un couteau, sans doute dans le but d’en faire son dîner. Sans hésiter une seconde, il se sépara de sa pièce d’or pour sauver l’animal, et il reprit la route accompagné de son nouveau compagnon.
Un peu plus loin, la sorcière qui les surveillait toujours, les vit arriver, et se grima en vieille dame portant un fagot de bois et ramassant des champignons. Le petit garçon, tout généreux qu’il était, se précipita pour l’aider. Il lui donna toute sa cueillette et la débarrassa de son fardeau pour le porter à sa place. La sorcière, ravie des qualités de son sauveur, décida de le récompenser. Grâce à sa magie, elle métamorphosa le fagot en un bâton (drôle de récompense me direz-vous), puis disparu.
Les deux nouveaux amis reprenaient leur chemin quand survint un oiseau géant qui prit en chasse le coq. Ne comptant que sur son courage, le petit garçon lui jeta son panier à la tête et le frappa de son bâton… et là, chose incroyable, l’oiseau s’immobilisa, commença à rire, à danser, avant de finalement s’envoler au loin. Serait-ce donc là le pouvoir de cet étrange morceau de bois ?
Après l’avoir essayé sur eux-mêmes, et après avoir bien ri, les deux compagnons reprirent leur route. Ils croisèrent plusieurs chevaliers en piteux états, mais que leur étaient-ils donc arrivé ? L’un d’entre eux s’approcha, et leur expliqua qu’un dragon retenait captif la princesse du royaume, mais qu’il était trop fort pour eux. Sur quoi le petit garçon, armé de son bâton et suivi par son coq, décida de voir ça de plus près...
Mais le dragon était en effet très fort, et à peine arrivés sur place, il faillit les gober. Mais le bâton magique lui retomba sur la tête juste avant le moment fatidique, et il se mit à se tordre de rire, en oubliant complètement nos deux amis. Ils se faufilèrent alors jusqu’à la cage retenant prisonnière la demoiselle, et avec l’aide de son coq, le petit garçon la délivra.
Escortés de la princesse, ils se rendirent à la cour du roi, qui fût soulagé de retrouver enfin sa fille chérie. Pour remercier la bravoure du petit garçon, il le fit - sur le champ - chevalier ! La demoiselle expliqua alors à son père par quel moyen fabuleux elle avait été libérée des griffes de l’affreux reptile. Celui-ci voulu alors essayer, lui-même, les prétendus pouvoirs de ce bâton, et en frappa un de ces gardes. Mais les effets magiques ne se firent pas ressentir, le garçon devait sans doute être un ingrédient essentiel de cet étrange pouvoir, et le roi, furieux, l’expédia en prison.
Au même moment, une horde de chevaliers, armés de pied en cap, apparue aux portes du château. Il s’agissait là sans doute d’une armée désirant s’emparer du royaume. Le roi et ses chevaliers, affolés par un tel déploiement de force, ne savaient que faire. Le sort de notre jeune héros était le cadet de leur souci. Mais la princesse, ayant discrètement récupéré le bâton, rejoignit le coq devant la porte du cachot où était enfermé son ami. Celui-ci, bien qu’attacher au mur par de solide fer, n’eut qu’à se dégager de son armure, beaucoup trop grande pour lui, pour se retrouver libre de ses mouvements. Le coq s’envola pour lui apporter son arme, et tous deux se faufilèrent par la fenêtre.
Mais il se retrouva alors au-devant du château, avec derrière lui la grande porte soigneusement fermée, et devant lui, l’armée conquérante, avec à leur tête un cavalier à l’allure peu engageante. Il le prit d’ailleurs en chasse, et sans l’aide de son coq, le petit garçon n’aurait jamais pu désarçonner ce fougueux chevalier. Une fois à terre, il fût plus facile de lui asséner un coup de son bâton magique, et à nouveau, la sorcellerie fit son œuvre. Le chevalier belliqueux se transforma en un gai luron dansant et riant. Son armée, quoique très étonnée de ce revirement, ne tarda pas à l’imiter, bientôt suivis par les gardes du château ! Tous acclamèrent alors ce petit garçon et son coq, eux qui avaient réussis à empêcher une guerre d’avoir lieu, en la remplaçant par une fête gigantesque.
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