Fiche technique
Nom original | Mach GoGoGo (マッハGoGoGo) |
Origine | Japon |
Année de production | 1967-1968 |
Production | Tatsunoko |
Nombre d'épisodes | 52 |
Auteur manga | Tatsuo Yoshida |
Réalisation | Hiroshi Sasagawa |
Production | Tatsuo Yoshida |
Scénarii | Jinzo Toriumi, Tadashi Hirose, Minoru Kume, Takehito Tsukui, Kahei Nô, Takashi Kusakawa |
Direction technique | Ippei Kuri, Hiroshi Sasagawa, Seitarô Hara, Takashi Nishioka, Hisayuki Toriumi, Mineo Fuji |
Animation | Masami Suda, Takashi Saijô, Juji Mizumura |
Planning | Jinzo Toriumi |
Chara-Design | Tatsuo Yoshida |
Direction artistique | Mitsuki Nakamura |
Chef coloriste | Minoru Mukai |
Musiques | Nobuyoshi Koshibe |
Gén. VO interpreté par | Vocal Shop (génériques de début et de fin) |
Diffusions
| |
1ère diffusion francophone | 1968 (TVA) |
Rediffusions | Début des années 70 (Télé-Métropole) |
Synopsis
Gô Mifune est un jeune coureur automobile. A bord de son super bolide, le Mach 5, créé par son père (lui-même un ancien coureur), Gô participe à toutes les courses dans le but de devenir le plus grand pilote mondial. Il peut pour cela compter sur sa petite amie Michi Shimura, qui le suit depuis son hélicoptère et le prévient des éventuels dangers, sur Sabu, le jeune mécanicien surdoué, et sur son père, Daisuke Mifune, attentionné mais souvent bougon, qui modifie et améliore sans cesse le Mach 5 pour le rendre plus perfectionné. Il faut dire ce n’est pas du luxe pour Gô qui doit affronter de nombreux adversaires redoutables et pas toujours fair-play qui n’hésitent pas à le faire sortir de la route, quitte à mettre sa vie en danger ! Il n’est en effet pas rare que notre héros se retrouve à deux doigts de tomber dans un ravin ou un volcan ! Gô peut aussi compter sur l’aide occasionnelle de son petit-frère Kurio même si ce dernier passe le reste du temps à faire des bêtises avec son singe Sanpei qui est aussi gourmand et facétieux que lui !
Un autre allié de Gô, et pas des moindres, est le mystérieux Fukumen Racer, qui reste dans l’ombre et qui n’intervient que dans les moments critiques. Dissimulant sa véritable identité (qui ne sera révélée au téléspectateur que dans le 50ème épisode), il inculque à chaque fois une leçon sur la vie et les compétitions au jeune pilote avant de disparaître comme il était venu...
Note : nous avons conservé les noms et prénoms japonais en l’absence d’information sur ceux utilisés dans la version française. Il est possible que ce soit les mêmes que ceux de la version américaine mais c’est loin d’être certain.
Commentaires
Quasi inconnue en France, cette série est culte aussi bien dans son pays d’origine, le Japon, qu’aux États-Unis où elle s’est fait connaître sous le nom de Speed Racer. En effet, à l’époque les chaines de télévision américaines diffusaient de nombreuses séries nippones, que ce soit Le Roi Léo, Marine Boy ou encore Gigantor (Tetsujin 28-go) de Mitsuteru Yokoyama. Il faut dire que le graphisme était assez proche des cartoons de l’époque et qu’il y avait peu de violence, ce qui rendait plus facile l’intégration de ces séries à l’antenne. C'est certainement d'après cette version américanisée que la série fut traduite et proposée au Québec au début des années 70. Elle n'a malheureusement pas été diffusée chez nous, peut-être à cause de son concept rappelant (vaguement tout de même) Les Fous du Volant.
Super Bolide/Speed Racer a tellement marqué son époque qu’il a eu le droit en 2008 à une adaptation live des Wachowski, les réalisateurs de Matrix, qui se sont offerts pour l’occasion une brochette d’acteurs très connus (Christina Ricci, John Goodman, Susan Sarandon, Matthew Fox...) Néanmoins le film fut un bide malgré (ou à cause de ?) son originalité visuelle. Entretemps, une nouvelle version animée, réalisée uniquement par les Américains, fut diffusée en 1993 mais arrêtée au bout de 13 épisodes à cause d'un problème de droits. Les Japonais avaient quant à eux proposé leur propre remake en 1997 qui ne remporta qu’un succès mitigé (34 épisodes seulement furent produits).
Bien qu’on peut lire parfois que la série s’inspire du film Grand Prix (avec James Garner et Yves Montand), sorti en décembre 1966, tout porte à croire que ce n’est pas le cas puisque dès le mois de juin de la même année Tatsuo Yoshida avait proposé un manga (qui se terminera en mai 1968 au bout de 2 tomes) dont la série reprendra les personnages et certaines des histoires. A défaut d'avoir la série en France, on peut toujours espérer avoir le manga, certains éditeurs ayant déjà proposé dans le passé quelques vieux mangas méconnus.
Doublage
Voix françaises :
|
|