Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 25 décembre 2013 |
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 29 décembre 2015 (OCS Choc)
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1ère diff. streaming | 2017 (Netflix) |
Rediffusions | du 30 décembre 2015 au 29 janvier 2016 (OCS Choc) |
Synopsis
Le futur. À cause de la folie, de l'avidité et de l'inconscience des hommes, la planète Terre est devenue inhabitable et déclarée interdite par la coalition GAIA, qui gouverne la galaxie. Un seul homme refuse de voir sa planète natale mourir et entre en guerre contre GAIA : son nom est Albator (Harlock en VO) et il est l'homme le plus recherché de l'univers.
Aux commandes de l'Arcadia, son puissant vaisseau, il écume la galaxie à la recherche d'éventuels membres qui embrasseront sa cause. Ainsi, il recrute Yama, un jeune homme qui veut se battre pour la liberté. À bord de l'Arcadia, Yama fait la connaissance de la belle Kei, la tête brulée Yattaran et Mime, dernière représentante de la race des Nibelungen. Il découvre également l'ordinateur central du bâtiment et l'intelligence artificielle qui le contrôle, avec lequel il surprend un jour Albator converser avec !
Le capitaine a un plan pour que la Terre soit à nouveau habitable tout en réparant les erreurs commises par ses habitants. Mais ce plan va être compromis par Yama qui s'avère être un agent-double travaillant en réalité pour GAIA afin d'infiltrer l'Arcadia et tuer Albator avant qu'il ne mette son projet à exécution. Culpabilisé par le handicap accidentel qu'il a causé à son frère, Ezra, un membre influent de la coalition désormais dans un fauteuil et qui est justement à l'origine du plan pour tuer Albator, Yama est bien décidé à se racheter et à exécuter le soit-disant criminel, mais se retrouvera partagé entre sa culpabilité et les convictions du capitaine qu'il finit par partager…
Commentaires
Onze ans après la série Captain Herlock : Endless Odyssey et 35 ans après la première série devenue culte, le pirate de l’espace borgne et balafré revient en force dans un nouveau long-métrage d’animation au scénario original.
Il s’agit du tout premier film de la franchise à avoir été réalisé entièrement en images de synthèse, ici sous la houlette de Shinji Aramaki, déjà à l‘œuvre sur les films en 3D d'Appleseed. De nombreuses techniques ont été mises à contribution pour rendre crédible l’animation des personnages, parmi lesquelles la capture de mouvements avec des acteurs équipés de capteurs qui ont joué toutes les scènes.
Leiji Matsumoto, l’auteur du manga et créateur du personnage, a participé activement à la production du film, notamment sur le scénario afin que l’esprit du manga et la série et les idées qu’il y a incorporés perdurent. Ainsi, la personnalité du personnage-titre fut travaillée afin de coller à son homologue papier. Notre héros est donc montré sous un jour individualiste et mélancolique, uniquement motivé par ses idéaux.
La version française a été réalisée en Belgique et à l’exception du héros qui retrouve son nom français Albator, les noms des autres personnages et des vaisseaux sont issus de la version originale. Notons que Richard Darbois, qui a prêté sa voix au héros dans la première série, celle de 2002 et dans Harlock Saga, est bien présent mais sur le narrateur au début du film.
Le doublage a été adapté à partir de la version internationale qui diffère de la version japonaise, en particulier le rythme des scènes d’action. Il a également été question d’adapter les dialogues à partir de la version anglophone, mais c’est finalement bien la version japonaise qui servit de base.
Distribué par Océan Films pour sa sortie française puis par Warner pour sa distribution en vidéo, le film eut des critiques divisées à sa sortie, mais suffisamment de succès en salle pour mettre la Toei en confiance et permettre la mise en chantier d'un nouveau film réadaptant un monument de l’animation, Les Chevaliers du Zodiaque : la Légende du Sanctuaire.
Le film en lui-même s'avère un bon divertissement, magnifiquement réalisé et le scénario, écrit par l'auteur de best-seller Harutoshi Fukui, est surprenant et sans temps morts. On s’amusera à relever des références aux anciennes séries dissimulées dans certaines scènes.
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Sources :
Océan Films
Animeland
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