Diffusions
| |
1ère diff. Cable/Sat/TNT | 26 septembre 2012 (Gong) |
Synopsis
Ces 4 épisodes nous font suivre le quotidien de deux flics affiliés au 34ème bureau de la police de Brooklyn dans un New York suintant le crime et où la pègre et la mafia font la loi en ayant pignon sur rue.
Le premier flic, répondant au nom de Daizaburo « Eddy » Ban, est la nouvelle recrue sortie tout droit de l’académie de police. Ce fils d’immigrés japonais très propres sur lui est l’archétype de l’élève modèle et prometteur voué à une belle carrière au sein de la très célèbre NYPD. Il se verra attribué comme coéquipier son parfait opposé en la personne de John « Sleepy » Estes aka Mad Bull, une force de la nature très peu regardant sur la forme et le règlement de la police et qui passe le plus clair de son temps à visiter les bordels insalubres et mal famés des bas fond de la ville plutôt que de faire ses patrouilles. Ce qui n’est en réalité qu’une carapace de dur que se construit Sleepy car derrière ses apparences de Macho se cache un véritable cœur d’ange dont la véritable obsession n’est autre que le bien-être des citoyens de la ville.
Ils seront rejoints par la brillante et très jolie Perine Valley, une charmante inspectrice du Queens affectée à l’unité du 34ème district.
C’est ce trio qui s’unira pour combattre toute la racaille des rues de la grosse pomme malgré les innombrables pièges et dangers qui les guettent à chaque instant.
Commentaires
Mad Bull 34 est un cocktail explosif de tout ce qui a fait les grandes heures du polar américain des années 80’s type Le flic de Beverly Hills ou L’arme Fatale mélangé au talent japonais pour l’animation. Comprendre, gunfight à outrance, humour grossier, blondes à forts arguments et code de l’honneur !
Certes on est loin de se trouver en face d’un chef d’œuvre technique et d’une réalisation à couper le souffle. De ce point de vu, cette petite série de 4 OAV est très largement dépassée mais d’un autre coté c’est aussi ce qui fait son charme. Le pitch est somme toute assez basique et manichéen dans son approche mais l’essentiel c’est qu’on passe un agréable moment devant Mad Bull. Malgré la qualité technique en deçà de ce qu’on pourrait exiger d’une œuvre originelle de Kazuo Koike (l'auteur de Crying Freeman), cette histoire a tout de même pas mal de choses à offrir pour tout amateur d’animation nippone (encore plus d’animation old school). La grande force de Mad Bull 34 c’est se mélange entre humour grossier et ambiance glauque et sérieuse qui parcoure l’ensemble des épisodes. On a de cesse de jongler entre les deux extrêmes en passant d’un ton à l’autre tout en gardant une certaine cohérence.
La violence des très nombreuse scènes d’actions sera aussi atténuée par l’aspect un peu too much de celles-ci (tête littéralement arrachée par une rame de métro ou par le coin d’une table à manger lancée tel un frisbee...). Le character desing est simpliste mais harmonieux et les personnages féminins sont plutôt jolis (et c’est tant mieux car il y en a un paquet !). Quant à la beauté visuelle de l’univers c’est encore un des points les plus impressionnants. En effet, la ville de New York est vraiment très bien représentée par le décorateur, ses gratte-ciels, ses stations de métro, et ses quartiers populaires sont crédibles et parviennent à nous faire rentrer dans la scène. Autre élément réussi et qui a son importance : la bande son, très soignée elle aussi, qui offre des compositions variés en passant du thème chanté au jazz, du blues au rock puis au groove...
|
|