Fiche technique
Nom original | Gekijôban Pocket Master - Serebii toki o koeta dea (劇場版ポケットモンスター セレビィ 時を超えた遭遇) |
Origine | Japon |
Année de production | 2001 |
Production | The Pokémon Company, OLM, Shogakukan Inc, Shûeisha, TV Tokyo, Media Factory |
Durée | 76 minutes |
Auteur | Satoshi Tajiri |
Réalisation | Kunihiko Yûyama |
Production | Choji Yoshikawa, Yukako Matsusako, Takemoto Mori |
Producteur exécutif | Masakazu Kubo, Takashi Kawaguchi (2) |
Supervision | Tsunekazu Ishihara |
Production de l'animation | Toshiaki Okuno, Shukichi Kanda |
Scénarii | Hideki Sonoda |
Direction technique | Akira Yoshimura, Hirohito Ochi, Kiyotaka Isako, Masamitsu Hidaka |
Animation | Eikichi Takahashi, Etsushi Mori, Hatsuki Tsuji, Hikaru Takanashi, Hirokazu Ishino, Hiroko Kazui, Hiromi Naganawa, Hiromi Niioka, Hiroshi Konno, Hisashi Ishii, Jun'Ichiro Taniguchi, Katsuichi Nakayama, Kazuhisa Kosuge, Kazuya Tsurumaki, Kôji Watanabe, Mamiko Nakanishi, Masaaki Iwane, Masao Nakata, Masaru Fukumoto, Satoru Iriyoshi, Shin Matsuo, Shûji Sakamoto, Takashi Mukôda, Yoshiaki Matsuda, Yoshihiro Takeda, Yoshikazu Samura, Yukari Kobayashi, Yûko Inoue |
Chara-Design | Sayuri Ichiishi, Norihiro Matsubara, Akihiro Tamagawa, Ken Sugimori, ... |
Direction de l'animation | Akihiro Tamagawa, Sayuri Ichiishi, Norihiro Matsubara, Yûji Ikeda (2), Yûko Inoue, Chisato Ikehira, Masaru Fukumoto |
Superv. en chef de l'anim. | Yôichi Kotabe |
Direction artistique | Katsuyoshi Kanemura |
Direction de la 3D | Kazumi Yoshio |
Décors | Kazumi Kataoka, Minoru Akiba, Nobuo Numai, Seo-Gu Lee, Shigeru Morimoto, Sumiko Aihara, Toshiyuki Shimizu, Atsushi Ioki, Qi Zhu |
Chef coloriste | Norimichi Yoshino, Miyuki Satô (2) |
Direction photographie | Hisao Shirai |
Musiques | Shinji Miyazaki |
Adaptation française | Aziza Hellal, Laurent Gourdon |
Direction de doublage | Pauline Brunel |
| » Staff étendu |
Synopsis
Alors qu'il voyage dans la forêt, un jeune dresseur nommé Sammy rencontre le Pokémon légendaire Celebi qui, pour échapper à un braconnier, les téléporte tout deux quarante ans dans le futur où ils tombent sur Sacha et ses amis, avec qui le garçon se lie d'amitié. Le groupe n'a toutefois que peu de répit, car un cruel membre de la Team Rocket dérobe le petit Celebi et le force à détruire la forêt environnante. C'est alors qu'un autre Pokémon légendaire, Suicune, vient prêter main forte à nos héros dans un intense combat.
Commentaires
Ce quatrième film de la célèbre franchise tourne autour du Pokémon Celebi, un choix qui n'est pas anodin car les auteurs avaient des plans pour lui dès l'arc de la Ligue Orange de la série : c'est en effet lui qui était censé être enfermé dans la GS Ball (en référence aux jeux vidéos où cette pokéball spéciale sert à sa capture). Néanmoins, l'idée a été abandonnée pour le faire apparaître dans ce film, et la GS Ball sera proprement écartée de l'intrigue de la série sans que son mystère soit résolu.
Ce nouveau long-métrage se distingue des précédents par son ambiance plus lente et contemplative, certaines scènes dégageant une vraie poésie grâce notamment à de jolies musiques. Néanmoins, si l'idée du dresseur venu du passé est intéressante (même si l'identité de ce dernier soulève quelques incohérences), le reste de l'intrigue est peu original, mention spéciale au nouveau méchant, ultra-stéréotypé et sans grande prestance, tandis que la réalisation est handicapée par une utilisation abusive d'effets numériques.
Une nouvelle fois, la version commercialisée en occident est passée entre les mains de la firme 4Kids Entertainment (mais la distribution internationale n'est plus assurée par Warner Bros. comme pour les précédents films mais par Miramax, soit Disney). Et là encore, le film connaît plusieurs bouleversements car, en plus des dialogues remaniés, plusieurs scènes sont ainsi rajoutées et/ou modifiées, notamment pour rendre plus évidente l'identité de Sammy. Ces ajouts sont assez grossiers, dans la mesure où la réponse à ce mystère restait parfaitement devinable et était surtout amenée de façon bien plus subtile dans le montage japonais, pour peu qu'on regarde le générique de fin.
L'éditeur américain rajoute aussi, outre un passage humoristique avec la Team Rocket, une introduction en fait tirée du film suivant (qui était à l'époque déjà sorti au Japon), et utilise pour l'accompagner des extraits de sa bande-son du premier film. Hormis ça, on note que la majeure partie du travail du compositeur Shinji Miyazaki a été cette fois-ci conservée dans notre version (ce qui n'avait pas été le cas dans les trois premiers films), même si les génériques et la musique de l'écran-titre ont été refaits.
Pour ce qui est de l'arrivée du film en France, celle-ci s'est avérée mouvementée. En effet, contrairement au Japon et aux États-Unis, il n'a pas connu de sortie sur grand écran et TF1 mit des années avant de le commercialiser en vidéo aux cotés du sixième et du septième (le cinquième film ayant à l'époque déjà été édité par Buena Vista tandis que les droits de la série avaient été rachetés par France Télévisions).
Hélas, l'éditeur français a traité cette sortie avec bien peu de respect pour son public puisque l'équipe du doublage (située en Belgique) de la série et de la majorité des films n'a pas été reprise. Le comble du ridicule étant que si on garde toutefois les même voix dans le quatrième film et le septième, le sixième a encore un autre casting ! Néanmoins, hormis pour le sixième film, il fut quand même fait appel à Nessym Guetat pour reprendre le rôle de Miaouss, qu'il assurait dans la franchise avant de partir travailler en France.
On note aussi que cette fois, le générique de début est laissé en anglais et que la VF fait un choix étrange concernant le doublage de Pikachu : tantôt laissé en VO (comme c'est habituellement le cas), tantôt fait avec une voix française, tantôt les deux voix superposées !
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