Fiche technique
Nom original | The Swan Princess |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 1994 |
Production | New Line Cinema, Nest Entertainment, Rich Animations Studios |
Animation | Rich Animations Studios, Character Builders Inc., Hanho Heung Up |
Durée | 78 minutes |
Auteur | Richard Rich, Brian Nissen |
Auteur "historique" | Piotr Ilitch Tchaïkovski |
Réalisation | Richard Rich |
Assistant-réalisation | Bret Taylor Babos, Gregory Daven |
Production | Richard Rich, Jared F. Brown, Terry L. Noss, Thomas J. Tobin |
Producteur exécutif | Jared F. Brown, Matt Mazer, Seldon Young |
Scénarii | Brian Nissen |
Story-boards | Steve Gordon, John Dorman, Kevin Harkey, Roy Meurin, Tom Ellery, Bruce Woodside, Peter Gullerud |
Animation | David Block, Steve Gordon, Colm Duggan, Jeff Etter, Gary Perkovac, Kevin Petrilak, Jay Jackson, Leon Joosen, Chuck Harvey, Jesse Cosio, Chrystal Klabunde, Nassos Vakalis, Cynthia L. Overman, Bruce Woodside, Juliana Korsborn, Todd Waterman, Jamie Davis, Mark Fisher, Rick Farmiloe, Larry Whitaker |
Chara-Design | Steve Gordon |
Direction de l'animation | Steve Gordon, Michel Gagné |
Direction artistique | Mike Hodgson, Jim Coleman |
Décors | Donald Towns, Jeff Richards |
Décors / Rech. couleurs | Jeanette Nouribekian |
Direction du layout | Gary Mouri, Mike Hodgson |
Montage | James Koford, Armetta Jackson-Hamlett |
Musiques | Lex de Azevedo, David Zippel |
Adaptation française | Luc Aulivier |
Direction de doublage | Nathalie Raimbault |
Direction des chansons | Luc Aulivier |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 25 mai 1995 |
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1ère diffusion francophone | 12 avril 1997 (Canal+)
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 3 septembre 2003 (Télétoon) |
Rediffusions | 19 décembre 2005 (Teva)
31 mars 2015 (Gulli) |
Synopsis
Il y a longtemps, dans le royaume du roi William, ce dernier voit son rêve de descendance se réaliser à la naissance de sa fille, Juliette (Odette en VO). Lorsqu'il présente l'enfant à d'autres souverains, lui et la Reine Uberta ont l'idée de marier leurs enfants respectifs, Juliette et Arthur (Derek), afin d'unir les deux royaumes.
Pour ce faire, William et Juliette passent chaque été au château d'Uberta en espérant que les deux enfants tombent amoureux. S'ils ne s'entendent pas du tout au départ, ils réalisent leurs sentiments en grandissant, à l'âge adulte.
Mais lors du voyage de retour du roi William et de Juliette, ils se font attaquer par Albéric (Rothbart), un sorcier maléfique qui convoite la princesse et qui est capable de se changer en monstre. Il enlève Juliette et tue le roi durant la confrontation.
Après l'avoir amené à son repaire, Albéric jette un sort à Juliette en la transformant en cygne qui reprend sa forme normale la nuit. Le sortilège ne pourra être conjuré que si un homme lui déclare un amour éternel.
Tandis qu'Arthur remue ciel et terre pour retrouver Juliette, la princesse fait également de son mieux afin de se sortir de cette malédiction, aidée pour cela de ses amis animaux : Anatole, un courageux oiseau-macareux, Rapido, une tortue dévouée et dont les paroles sont empruntes de sagesses, et Rapido, une grenouille caractérielle persuadé d'être un prince transformé dont le "sort" ne pourra être rompu que par le baiser d'une princesse...
Commentaires
Le Cygne et la Princesse est bien entendu l'adaptation de la pièce musicale Le Lac des Cygnes de Piotr Illitch Tchaïkovski.
L'histoire de ce très célèbre ballet a déjà été adapté en animation, mais plus fidèlement, avec Le Lac des Cygnes, par la Toei.
Si le film suit fidèlement l'histoire du ballet, lui-même inspiré d'une légende européenne, les scénaristes prirent des libertés et introduisirent de nouveaux personnages afin d'étoffer l'histoire.
Dans l'ensemble, le film est distrayant et offre de belles séquences d'animation (les transformations de Juliette en cygne) ainsi que de bonnes scènes humoristiques avec les amis animaux de la princesse.
Il est impossible cependant de ne pas songer à La Belle au Bois Dormant de Disney, avec le début où l'on conte la naissance de la princesse héroïne du film et les deux rois qui veulent marier leurs enfants respectifs mais aussi la transformation du méchant principal en un gigantesque monstre ailé. Mais la ressemblance s'arrête là, le film mettant en scène son propre univers.
À noter que le réalisateur du film, Richard Rich, est un ancien de chez Disney, et fut notamment réalisateur de Rox et Rouky et de Taram et le Chaudron Magique avant de s'en aller fonder son propre studio, Rich Animation Studios. Après avoir réalisé des séries adaptant La Bible, l’histoire de la religion mormone et la vie de grandes figures américaines, il a œuvré sur Le Cygne et la Princesse, le tout premier long-métrage du studio. Outre le succès de ces séries, la production du film fut facilitée par la disponibilité des animateurs de Bill Kroyer qui venaient de finir le tournage des Aventures de Zak et Crysta dans la Forêt Tropicale de Ferngully, mais aussi des artistes de Don Bluth dont le studio traversait alors une mauvaise passe ; l’équipe de Richard Rich passa ainsi de 25 à 275 personnes et s’attela pendant 4 ans à la réalisation de ce dessin animé qui fut parmi les derniers à utiliser les cellulos colorés à la main.
La distribution originale compte Jack Palance, qui a notamment joué dans des films comme Le Mépris et Batman, pour la voix d'Albéric, ainsi que l'ex Monty Python John Cleese pour la voix d'Aldo.
Dans la version française, on retrouve de grandes voix du doublage français, la plupart ayant doublé dans des productions Disney, et qui donnent du charme et une certaine étoffe aux personnages. On pourra seulement déplorer le fait que les voix chantées des personnages ne ressemblent pas aux voix parlées, le décalage entres les parties dialoguées et chantées se faisant alors trop ressentir.
Malgré une campagne marketing assez importante de la part de Nest Entertainment (projection en avant-première au Festival de Cannes dans un château médiéval aux abords de la Méditerranée, char reproduisant le château du Prince Arthur lors du Macy’s Thanksgiving Day Parade de New-York, accord d’une soixantaine de licences donnant lieu à la création d’une centaine de produits dérivés…), le film ne récoltera qu’un très faible score au box-office, battu par Disney avec Super Noël et la ressortie en salles du Roi Lion, tandis que les critiques seront plus que partagés. Il aura toutefois plus de succès en vidéo au point de connaître quatre suites pour ce marché (la première n'ayant eu qu'une exploitation au cinéma très brève et dans peu de pays), dont deux réalisées entièrement en images de synthèse.
Remerciements particuliers à Rémi pour son aide sur le doublage français.
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Sources :
Les Grands Classiques
Site de l'INA
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