Miraculous  les Aventures de Ladybug et Chat Noir

Marinette est une collégienne parisienne comme les autres, ou presque. Quand un homme masqué appelé Papillon transforme des Parisiens en super-vilains, la jeune fille se transforme en Ladybug, grâce à ses miraculous, des boucles d’oreilles magiques, et à son kwami, une petite créature qui répond au nom de Tikki. Elle est épaulée dans ses missions par Chat Noir, qui n’est autre qu’Adrien, le collégien dont Marinette est amoureuse et qui possède lui aussi un miraculous : une chevalière magique. Aucun des deux adolescents ne connaît l’identité de l’autre, mais ils poursuivent la même mission : capturer les Akoumas envoyés par le mystérieux Papillon et libérer les Parisiens de son emprise...

Cette série pleine de fraicheur et d’action est le fruit d’une coproduction entre la France et le Japon, ce qui est assez rare pour être souligné. Le thème des super-héros est repris et adapté à un jeune public principalement féminin, mais la série plait également aux garçons. Le système de la double identité et du triangle amoureux tourne à plein régime dans ces aventures fantastiques, romantiques et musclées. L’action se situe dans un Paris idéalisé, puisqu’ici point de bouchons sur les routes, point de surpopulation dans les rues ou les transports, point de grisaille, etc. Un Paris de carte postale entièrement modélisé en 3D, avec vue sur tous les plus beaux monuments de la capitale.

Si les épisodes sont tous indépendants, à la structure scénaristique similaire, avec à chaque fois une personne akoumatisée (comprenez « transformée en super-vilain ») à combattre, puis à libérer, la fin de la première saison révèle les origines des super pouvoirs des deux héros et laisse entrevoir une suite dans la saison 2. La réalisation est pêchue, les rebondissements s’enchaînent à une cadence endiablée, accentuée par une musique aux rythmes à tendance techno. Tout va très vite et on ne s’ennuie pas une seconde. Les scènes d’action sont finement chronométrées et particulièrement bien réussies.

Le développement du projet a duré de nombreuses années. Parti d’un simple dessin de Thomas Astruc représentant une de ses collègues aux allures de coccinelle, le concept était au départ prévu pour être réalisé en 2D, sous le titre Ladybug. Un clip animé réalisé au Japon, sur une superbe musique composée et interprétée par Noam, fut diffusé en 2012 et vu par des millions de personnes sur le net. Mais c’est finalement en 3D que la série débarque fin 2015, sous le nom de Miraculous, ces fameux bijoux aux pouvoirs magiques.