Fiche technique
Nom original | Road of Eldorado |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 2000 |
Production | Dreamworks |
Animation | Stardust Pictures |
Durée | 89 minutes |
Réalisation | Eric 'Bibo' Bergeron, Don Paul |
Assistant-réalisation | Will Finn, David Silverman |
Production | Bonne Radford, Brooke Breton |
Producteur exécutif | Jeffrey Katzenberg, Bill Damaschke |
Production artistique | Christian Schellewald |
Scénarii | Karey Kirkpatrick, Terry Rossio, Ted Elliott, Philip Lazebnik |
Animation | Darlie Brewster, James Baxter, Patrick Maté, Gary Perkovac, Frans Vischer, Rob Stevenhagen, Kristof Serrand, William Salazar, Rodolphe Guenoden, Kathy Zielinski, Fabio Lignini, Rick Farmiloe |
Chara-Design | Carlos Grangel, Nicolas Marlet, Tony Siruno |
Direction de l'animation | Kristof Serrand |
Direction artistique | Raymond Zibach, Paul Lasaine, Wendell Luebe |
Direction de l'écriture | Jeff Snow, Ronnie Del Carmen |
Décors | Kevin Turcotte |
Layout | Lorenzo Martinez, Damon O'Beirne, Kate Moo King-Curtis |
Couleurs | David Svend Karoll |
Montage | John Carnochan, Dan Molina, Vicki Hiatt |
Musiques | Hans Zimmer, John Powell, Elton John (chansons), Tim Rice (chansons) |
Adaptation française | Luc Aulivier |
Direction de doublage | Perrette Pradier |
Direction des chansons | Claude Lombard, Fred Taïeb |
Chansons | Bruno Pelletier |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 25 octobre 2000 |
1ère diffusion hertzienne | 20 avril 2002 (Canal+) |
Rediffusions | 21 avril au 07 mai 2002, 03 mai au 20 mai 2003 (Canal+)
30 mai 2009 au 20 janvier 2010 (Canal+ Family)
24 février au 20 juillet 2010 (TPS Star) |
Synopsis
Espagne, 1519. L'irascible Tulio et l'optimiste Miguel sont deux sympathiques escrocs dont la soif d'or et d'aventure les mènent sur le chemin d'Eldorado, la légendaire cité d'or. Après être entrés en possession d'une carte, ils embarquent clandestinement dans le vaisseau de Cortès, un impitoyable conquistador.
Ils se font hélas repérer mais réussissent à s'échapper du navire avec l'aide d'Altivo, le cheval caractériel de Cortès. Après de nombreuses péripéties en mer, ils parviennent jusqu'à une île qui s'avère être la même que celle indiquée sur la carte et qui conduirait à Eldorado !
Leurs pérégrinations les mènent finalement jusqu'à ladite cité, aussi merveilleuse et pleine de richesse comme le décrit la légende. Par un concours de circonstances, ils sont pris pour des dieux décrits par une prophétie locale, et c'est tout le peuple d'Eldorado qui s'agenouille devant eux.
Seule Chel, une jeune et séduisante voleuse, n'est pas dupe, et propose de s'associer avec nos deux héros afin d'amasser le plus d'or possible... et prendre la poudre d'escampette avant que le mensonge ne soit découvert, notamment par Zekkel Khan, le prêtre fanatique de la cité aux ambitions destructrices, qui a le pouvoir d'invoquer des forces démoniaques !
Mais si Tulio est bien décidé à partir de la cité, Miguel s'attache de plus en plus aux villageois, au point de songer à rester parmi eux...
Commentaires
Le scénario de La Route d'Eldorado, troisième film d'animation de la société Dreamworks (et le deuxième réalisé en animation traditionnelle), puise son inspiration dans la nouvelle L’Hhomme qui voulut être roi, de Rudyard Kipling, et plus précisément son adaptation au cinéma (1976) portée par John Huston et les acteurs Sean Connery et Michael Caine.
Le point de départ de l’histoire vient, bien entendu, de la légende de la contrée amazonienne Eldorado, supposément regorgeant d’or, et que les conquistadors cherchèrent en vain pendant quatre siècles.
Le film se veut plus léger et encore plus ambitieux que Le Prince d'Egypte. L’humour y est très présent, en particulier grâce à ses deux héros, Tulio et Miguel : non seulement leurs personnalités extravagantes sont largement mises en avant, mais en plus leurs répliques sont souvent drôles et les situations qu'ils vivent sont cocasses. On se plait totalement à suivre leurs aventures, à rire de leurs gags et finalement à compatir avec eux lors des moments plus sérieux.
Coté visuel, on a droit à une animation très détaillée et le mélange avec les effets par ordinateur et/ou les images de synthèse donne un superbe rendu. La reconstitution de la culture inca est très plausible tout en étant créative. Enfin, les scènes d'actions et plus tendues sont maitrisées et le script ne passe pas à coté d'éléments plus adultes (serait-ce le destin qui amène Miguel et Tulio à découvrir la cité ?) et d'un certain second degré.
Au sujet de la VF, les trois protagonistes sont doublés par des comédiens très connus en France, Antoine De Caunes et José Garcia (le duo ayant animé Nulle Part Ailleurs sur Canal + se retrouvant donc) sur Miguel et Tulio, et Victoria Abril sur Chel.
Au départ, ces personnages s'étaient vu affubler des voix de professionnels du doublage français, à savoir Vincent Ropion, Bruno Choel et Barbara Beretta, mais leurs dialogues furent redoublés par le trio de stars, évidemment dans le but de mieux vendre le film avec des grands noms sur l'affiche. Le doublage d'origine peut cependant se trouver sur une édition DVD. Le phénomène n'est pas nouveau dans les productions Dreamworks, puisque Chicken Run s'est vu redoublé dans son intégralité avec des stars françaises et que la voix de Shrek fut redoublée par Alain Chabat, alors que les dialogues du célèbre ogre avaient déjà été enregistrés par Emmanuel Curtil.
En version originale, ce sont les acteurs Kenneth Branagh et Kevin Kline qui prêtent leurs voix aux deux héros. Afin de créer une alchimie entres eux, ils enregistrèrent leurs dialogues ensemble. Ils s’investirent énormément dans leurs rôles, improvisant des dialogues qui n’étaient pas dans le script.
Enfin, du coté de la bande-son, on retrouve l'équipe qui ont composé la bande-originale du Roi Lion, à savoir Hans Zimmer, Elton John et Tim Rice, rejoint par John Powell, un collaborateur régulier de Zimmer. Les chansons sont donc présentes, et, sans être aussi mémorables que celles du film de Disney, elles sont excellentes et très bien écrites, en particulier la chanson qui ouvre le film.
La Route d'Eldorado eut droit à une importante campagne marketing (notamment des jeux vidéos sur différentes consoles) et fit un très bon score au box-office mais reçut des critiques plutôt moyennes et sans doute un peu sévères pour un film aussi sympathique.
Merci à quasimodoworld pour ses informations sur le doublage.
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