Fiche technique
Nom original | Beauty and the Beast : The Enchanted Christmas |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 1997 |
Production | Walt Disney |
Animation | Walt Disney Animation Canada |
Durée | 68 minutes |
Réalisation | Andrew Knight, Keith Ingham (réalisateur adjoint) |
Assistant-réalisation | William Speers |
Scénarii | Flip Kobler, Cindy Marcus, Bill Motz, Bob Roth |
Direction des storyboards | Ellen Gurney |
Story-boards | Andrew Knight, Michael Burgess, Denise Koyama, John Dorman, Stephen Moore |
Chara-Design | Michael Burgess, Andrew Knight |
Direction de l'animation | Peter Candeland |
Direction artistique | Julie Eberley, Clive Powsey |
Direction des décors | Clive Powsey |
Direction du layout | Riccardo Durante |
Couleurs | Julie Eberley, Rebecca Barclay, Christine Wallace |
Musiques | Rachel Portman |
Adaptation française | Claude Rigal-Ansous, Luc Aulivier (chansons) |
Direction de doublage | Sophie Deschaumes |
Direction des chansons | Georges Costa |
Chansons | Gaëlle Hervé (soliste), François M'pondo (soliste) |
Diffusions
1ère diffusion hertzienne | 24 décembre 2011 (M6) |
Rediffusions | 16 et 24 décembre 2015 (Disney Channel) |
Synopsis
Près d’un an est passé depuis que la Bête a retrouvé sa véritable apparence grâce à Belle. Pour Noël, tout le monde s’affaire à préparer une fête mémorable. Madame Samovar se souvient combien le Noël de l’année précédente avait été compliqué et mouvementé. Au départ, l’idée de Belle d’organiser une fête fut très mal accueillie par Lumière, qui avait peur que cela rappelle de mauvais souvenirs à son Maître. Puis, lorsque Belle se lança dans les préparatifs, elle se heurta à un problème plus épineux. En effet, averti par Fifre (un serviteur du château transformé en flûte), Maestro Forte (le musicien attitré du château métamorphosé quant à lui en orgue) décida de s’opposer à ses plans car il voyait d’un très mauvais œil le rapprochement entre son Maître et la Belle. Il faut dire que jusqu’ici c’était lui qui était le confident de la Bête et non la jeune femme. Par l’intermédiaire de Fifre, il s’arrangea donc pour que la Belle parte dans la forêt chercher un sapin. Mais celle-ci ne se doutait pas qu’un piège l'y attendait...
Commentaires
Cette suite de la Belle et le Bête tient presque plus du midquel car la cœur de son histoire se situe en plein milieu du film d’origine (après le moment où Belle est sauvée des loups par la Bête et avant le bal), son introduction et sa conclusion se déroulent néanmoins après les événements du premier film. Ce long métrage sorti directement en vidéo permet donc de revenir plus longuement sur le moment où la Belle et la Bête commencent à se rapprocher l’un de l’autre. Il permet également de faire connaissance avec trois personnages inédits, dont celui de Maestro Forte, qui est plutôt réussi notamment dans son interprétation, effectuée en VO par Tim Curry, célèbre acteur du Rocky Horror Picture Show également connu pour son rôle de clown terrifiant dans le téléfilm Ça.
Par rapport à d’autres vidéos de ce type éditées par Disney dans les années 90/2000, l’animation (bien que très inférieure au film originel) est de bonne qualité – si l’on excepte une 3D trop voyante mais néanmoins correcte comparée à ce qu’on pouvait parfois voir à cette époque - et les chansons sont très sympathiques.
Le scénario est plaisant à suivre mais malheureusement engendre des incohérences par rapport au long-métrage d’origine. Tout d’abord, sa fin voit une partie du château y être détruit alors qu’aucune trace d’un quelconque ravage ne figure dans le premier film (et il semble peu crédible que des travaux aient été réalisées juste après). L'apparition de personnages comme Fifre ou Angélique (et plus encore Forte, présente comme un personnage important de l'entourage de la Bête !), absents du premier opus, rend également perfectible le raccord entre les deux films. Certains fans ont également regretté que l'on voit Belle vêtue de sa robe jaune, trouvant que cela enlève de la magie à la scène de bal du premier film (antérieure aux événements de ce deuxième opus), où on pouvait s'imaginer que la Bête la voyait pour la première fois vêtu ainsi, même si ce n'était pas stipulé précisément.
Lors de la sortie de la version longue du film de 1991, une autre incohérence s’est rajoutée. Dans une scène rajoutée, on apprend que la Bête ne sait plus lire depuis qu’il est sous l’emprise du sort qu’il l’a changé. Or, dans Le Noël Enchanté, il lit un livre offert par Belle ! La version française apporte elle-même une dernière incohérence puisque Lumière (doublé exceptionnellement par Jean-Claude Donda suite à une indisponibilité de Daniel Beretta, son interprète le plus régulier) ne parle plus avec le phrasé distingué emprunté à Maurice Chevalier mais avec l'accent caricatural d'un paysan ! Certes, c’était le cas dans la version originale du film de 1991 mais il est tout de même dommage d’avoir changé la façon de parler du personnage au mépris de toute cohérence. On note aussi que le Prince n'a ici pas la même voix que la Bête (ce qui là encore diffère de la VF du premier film) ou encore que Mrs Samovar n'a plus la voix de Lucie Dolène suite à un conflit juridique entre elle et la firme Disney.
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