Fiche technique
Nom original | Max Glick |
Origine | Canada |
Année de production | 1990-91 |
Production | Foster Films, Sunrise Films Limited, Canadian broadcasting corporation |
Nombre d'épisodes | 2 x 13 x 24 minutes |
Auteur roman | Morley L. Torgov |
Réalisation | Stuart Bass, Rex Bromfield, Patrick Corbett, Stefan Scaini, Paul Shapiro |
Production | Stephen Foster, Phil Savath, Barbara Kelly, Paul Saltzman |
Scénarii | Stephen Foster, Phil Savath, Leila Basen, David Barlow |
Adaptation | Stephen Foster, Phil Savath |
Direction artistique | Lawrence Collett |
Montage | Stuart Bass, Ron Ireland, James Lawson |
Direction photographie | Robert McLachlan, Andreas Poulsson |
Musiques | Graeme Coleman |
Adaptation française | Michel Mella |
Direction de doublage | Michel Mella |
Diffusions
1ère diffusion hertzienne | 12 octobre 1995 (France 3)
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | octobre 1996 (Canal J) |
Rediffusions | février 1997 (France 3 Paris Ile-de-France)
septembre 1997 (Canal J) |
Synopsis
Maximilien Glick, jeune adolescent de 13 ans, vit en l'année 1964 une enfance heureuse à Beauséjour, petite ville du Manitoba, au Canada, près de Winnipeg (dans le roman : Steelton, dans l'Ontario). Issu d'une famille juive immigrée (le père de Morley L. Torgov, l'auteur de cette oeuvre, était un ukrainien ayant immigré au Canada en 1924), il est le fils unique de Sarah et Henry Glick qui l'élèvent dans les traditions familiales du judaïsme, ses grands-parents étant eux-mêmes très attentionnées aux respects de la transmission des coutumes.
Max grandit ainsi en ce petit univers, sa culture se mêlant à celles du monde extérieur sur le territoire canadien et ce qu'il en voit entre autres au travers du petit écran (lui et les siens vivent au dessus du magasin de téléviseurs familiale que l'on aperçoit dès le générique d'ouverture). Tout en étant respectueux et fidèle envers les siens et leur croyance, Max est également à l'âge où il doit passé sa Bar Mitzvah mais où il se sent également libre de sa propre perception des choses. Il est d'ailleurs amoureux de Célia et ne se soucie guère, au contraire de sa famille, qu'elle soit catholique...
Aussi, bien que ses parents et grands-parents fassent preuve d'une douce bienveillance à son égard, ceux-ci ne voient pas d'un si bon œil cette fraiche relation. Max aura alors quelques craintes quant à conserver dans le bonheur ses sentiments envers Célia, mais il trouvera un certain réconfort dans l'enseignement du rabbin Teitelman, celui-ci, esprit libre en sa communauté, lui apportant son soutien en le rassurant et lui conseillant d'appréhender les choses sans trop d'appréhension et pour lui-même...
Commentaires
Le roman dont est tirée cette série The Outside Chance of Maximilian Glick, écrit en 1982 par l'écrivain, humoriste et avocat canadien Morley L. Torgov (1927-), a été traduit en France en 1995 sous le titre Max Glick par Rose-Marie Vassallo-Villaneau pour les éditions Flammarion dans la collection Castor Poche (réédité en 1999 chez J'ai Lu). Il a donc été proposé aux lecteurs français dans le même temps que la série télévisée l'adaptant, la télévision française diffusant cette dernière en 1995, sur France 3 à la suite de Bonjour Babar (en intégralité du 12 octobre au 8 décembre, ce dans l'ordre de diffusion originale hormis deux ou trois épisodes légèrement déplacés) et sur le câble via Canal J en soirée. Malgré cette double exposition, la série est passée quelque peu inaperçue, quoiqu'ayant été appréciée par les jeunes ou moins jeunes téléspectateurs l'ayant suivi, et ce pour la fraicheur de sa réalisation et de son interprétation; ainsi que le traitement humaniste et saupoudré d'humour de son sujet ainsi que de ses interrogations transposant avec fidélité l'ambiance du roman.
Un première adaptation de cette œuvre littéraire sous la forme d'un long-métrage précéda cette série en 1988 : il était tout simplement intitulé comme le titre du roman The Outside Chance of Maximilian Glick et fut distribué en français sous le titre La Fugue de Maximilien Glick. En ce film réalisé par Allan A. Goldstein figurait déjà le couple de comédiens Jan Rubes (1920-2009) et Susan Douglas Rubes (1925-2013) qui interprétaient respectivement dans les deux formats les grands-parents de Max, Augustus et Bryna Glick (ces deux artistes se marièrent le 22 septembre 1950, jour de la sortie du film Forbidden Journey dans lequel ils se partageait les rôles principaux). On retrouvait ainsi un peu du film dans la série au travers de ces deux artistes reprenant leur rôle respectif, la production télévisée puisant également et tout naturellement un peu de sa matière à l'image dans cette première adaptation – produite justement par les créateurs de la série Stephen Foster et Phil Savath (1946-2004) – dont la série était aussi dans la continuité (l'histoire du film se déroulait aussi à Beauséjour). La musique du film et celle de la série était à cet effet le fruit du même compositeur et claviériste Graeme Coleman qui avait précédemment produit quelques excellents albums de jazz fusion avec la formation canadienne Skywalk qu'il avait cofondé en 1979. Son ouvrage sur Max Glick – puisant dans la tradition juive – fait parti de ses premiers travaux pour le petit et le grand écran où il est devenu au fil des années très productif. A souligner encore à propos du film que le rôle de Célia y était interprété par Fairuza Balk, celle-ci jouant deux ans plus tôt le rôle de Mildred Hubble dans le téléfilm adaptant les aventures d'Amandine Malabul.
On notera qu'une année après le lancement de cette série canadienne, fut produit aux États-Unis, dans les studios de la Paramout à Hollywood, la série Brooklyn Bridge (1991-93, 34 épisodes, inédite en France malgré une distribution en Europe), celle-ci présentant un univers semblable à celui de Max Glick. En effet, on pouvait y suivre en 1956, à New York, la vie du jeune adolescent Alan Silver âgé de 14 ans et de sa famille aux origines juives, et on y faisait également la connaissance des grands-parents d'Alan. Figurait parmi les comédiens l'actrice Marion Ross, célèbre particulièrement pour avoir été Marion Cunningham dans la série dite culte Happy Days. La série Brooklyn Bridge, d'une grande qualité et ayant obtenu de nombreuses récompenses, fut créée par Gary David Goldberg (1944-2013) qui s'inspirait en partie d'un peu du vécu de son enfance.
Petite particularité à la Groucho Marx en cette œuvre télévisée, Max s'adresse parfois directement à la caméra et donc aux téléspectateurs. Parmi quelques autres exemples de personnages parlant de la sorte, en dehors de certains célèbres héros de cartoons, on peut citer Ferris Bueller incarné par Matthew Broderick dans le film La Folle Journée de Ferris Bueller qui inspirera les créateurs de Parker Lewis ne perd jamais (cette proximité est conservée avec Parker Lewis mais seulement de manière orale), Malcolm de Linwood Boomer, ou encore avec Kevin ''Underwood'' Spacey dans House of Cards.
Liste des épisodes
01. Pensons peu mais pensons bien
02. Retrouvailles
03. Max et Célia
04. La confession
05. Faites la paix pas la guerre
06. Max se surpasse
07. Les douze travaux de Maxilius
08. Reine d'un jour
09. Scout de secours
10. L'essentiel, c'est de participer
11. En regardant le ciel
12. La divine comédie
13. La puberté à tout prix
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14. La salle de bains
15. Le choc du futur
16. Max, il est temps de penser à une carrière
17. Cousine Sophie
18. Loin des yeux, près du coeur
19. Max l'entremetteur
20. Pas de concessions pour la concession
21. Levons haut le drapeau de l'amitié
22. Les Glick en vacances
23. Le droit d'asile
24. Le rabbin s'en va-t-en guerre
25. Chère Sarah
26. Citizen Max
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Doublage
Voix françaises (Studio Alter Ego) :
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