Diffusions
1ère diffusion hertzienne | 1989 (Canal+ - émission unique: La nuit de la lune) |
Synopsis
« Il était une fois, un petit enfant qui vola la lune ». C'est par ces quelques mots, prononcés par le narrateur, que commence l'histoire.
Un jeune bambin, à l'aide de ses talents de lancers de lasso, arrive à amarrer la lune. Avec force et détermination, il finit par ramener le satellite naturel jusqu'à la Terre.
Dans une lisière de forêt avoisinante, les hôtes des bois ont remarqué la disparition de la Lune; un vent de panique et de surprise les submergent. C'est la cohue : les loups hurlent, les bœufs beuglent, les lapins glapissent, et même un dromadaire blatère.
Cela n’empêche aucunement le futile maraudeur de continuer sa route, Lune en main.
Puis, c'est au tour d'un pittoresque patelin de se trouver hagard : les cloches de l'église retentissent, les volets s’ouvrent sous la précipitation des villageois. Même Dieu est pris de stupeur à la vue de ce pillage.
Mais, l'interrogation et l'épopée ne font que débuter.
Commentaires
Le Petit garçon qui vola la Lune est la libre adaptation d'un conte, dont l'écriture débuta en 1949, de Charles-François Landry. Ce dernier était connu pour être un écrivain suisse, de renom, totalement autodidacte. Ce court-métrage est l'une des réalisations du couple suisse Ansorge (Gisèle et Ernest-Nag Ansorge), reconnu pour être spécialiste, et adepte, de l'animation à base de sable, notamment du quartz noir. Le couple semblait, tout au long de sa vie et dans ses œuvres d'animation, obnubilé par l'Astre lunaire, ce que Le Petit garçon qui vola la Lune nous prouve explicitement. Le domaine lunaire est également prépondérant dans Si j'étais... Si j'avais..., série diffusée neuf ans avant la sortie du court-métrage de cette fiche, ou encore dans Alunissons, datant de 1969 soit l'année du premier foulage de pas sur la lune par Amstrong.
Notons que le corbeau est, lui aussi, récurrent dans les films et séries du couple de réalisateur : on le retrouve ainsi dans Les Corbeaux (1967) et H.L.M Quiproquo en plus du court-métrage chroniqué ici.
|
|