Fiche technique
Nom original | Sakigake!! Otoko Juku (魁!!男塾) |
Origine | Japon |
Année de production | 1988 |
Production | Tôei Animation |
Durée | 73 minutes |
Auteur manga | Akira Miyashita |
Réalisation | Tetsuo Imazawa |
Assistant-réalisation | Harume Kosaka, Masahito Ôtani |
Producteur exécutif | Chiaki Imada |
Scénarii | Hiroshi Toda, Higashi Shimizu |
Animation | Jun'Ichi Hayama, Yoshiji Kigami, Hirotoshi Kaneko, Toshio Mori, Nobuhiro Masuda, Manami Kaiya, Shigenobu Nagasaki, Shigeru Katô, Hiromi Naganawa, Yasuchika Nagaoka, Yoshinori Tanabe, Satoshi Urushihara, Masaji Maruyama, Masahiko Ôkura, Noriyoshi Yamazaki, Hironobu Saitô, Kaoru Izumiguchi, Yoshinobu Aobachi, Fukuo Yamamoto, Takahiro Kagami, Michio Fukuda, Katsumi Tamegai, Nobuyoshi Hoshikawa, Masami Suda |
Planning | Yoshio Takami, Iriya Azuma |
Chara-Design | Masami Suda |
Direction de l'animation | Masami Suda |
Direction artistique | Motoyuki Tanaka |
Décors | Toshikatsu Sanuki, Yukari Ôba, Masato Itô, Masanori Kitta, Mayumi Mizukado, Junji Matsuo, Hiromi Morikawa, Yukiko Iijima |
Montage | Masaaki Hanai |
Direction photographie | Yoshiyuki Tamagawa |
Musiques | Ichirô Nitta |
Synopsis
Les grandes vacances d'été ont enfin commencé. Pour beaucoup, cette période est réservée à un repos des plus mérités, mais, à l'Académie des Machos, "l'été est synonyme de sang et de sueur", comme le dit si bien un enseignant. Ce dernier, surnommé "l’entraineur de Base-ball" prépare un entrainement intensif pour mettre à l'épreuve ses élèves, ou plutôt ses jeunes recrues, afin de faire d'eux de véritables hommes.
Au même moment, à plusieurs kilomètres de distance du lieu d’entrainement, une expérimentation de fusée est opérée dans une base militaire qui, au premiers abords, semble fonctionnelle. Le décompte commence en anglais, la fusée décolle puis, après un instant... tombe littéralement, sur l'instructeur dépeint plus haut !!
Par miracle, la bombe tenant lieu de fusée n'explose aucunement, le professeur, couard sur les bords, est même totalement indemne.
Momo, un élève studieux et courageux qui en est à sa première année d'enseignement, se démarque de la troupe que constitue les garçons de l'Académie. En effet, il sort de cet amas d'adolescents mâles en furie, et décide de désamorcer l’engin tombé du ciel, avec la seule aide de son sabre et sous les yeux terrifiés, mais à la foi ébahis, de l’entraineur de Base-ball. C'est une réussite!
Ce que ne sait pas notre brave Momo, c'est que le directeur de l'Académie, Heihachi Edajima, s’était caché, judicieusement, derrière l'ensemble des élèves. Ces derniers sont, dans leur quasi entièreté, impressionnés par l’arrivée inattendue de celui considéré, pour certains, comme le maître. Il annonce, comme chaque année depuis belle lurette, que l'Académie représentera leur archipel à l’annuel "Big Battle August" (littéralement" la Grosse bataille d'août") qui est une compétition exceptionnelle se déroulant aux États-Unis, depuis la Guerre de Sécession américaine, et qui est financée par l'une des plus fortunées familles du pays, les Clark.
Le directeur exige que le titre, qui a naturellement été remis en jeu, soit, de nouveau, en possession des Nippons. Toutefois, exceptionnellement, ce ne sera pas, comme c'est le cas d'habitude, les troisième année qui constitueront l'équipe représentative mais les première année.
Momo et ses amis partent donc en avion, sous les menaces des troisième année qui, malgré une forme de dégout suite au changement brutal de décision orchestrée par le directeur, souhaitent, tout de même, la victoire du Japon, et donc de l'équipe choisie par leur maître Heihachi Edajima.
Alors que certains pensent pouvoir profiter de Disneyland, des Tropiques et d'Hawaï, une toute autre aventure commence...
Commentaires
En 1985, Akira Miyashita commence l'écriture d'un manga intitulé Sakigake !! Otokojuku. Il y présente, de manière comique, une école privée masculine, l'Académie des Machos, qui enseigne à des adolescents difficiles l'art du combat japonais en équipe.
Le manga relate les épopées des élèves de l'Académie et fut prépublié dans l’hebdomadaire japonais Weekly Shonen Jump. Pas moins de 34 tomes furent ensuite édités, de 1985 à 1991. Il s'agit d'un des plus grands succès de l'éditeur Shûeisha avec pas moins de 26 millions de tomes vendus au total.
Voyant le succès grandissant de cette œuvre aux yeux des lecteurs japonais de l'époque, le studio Toei Animation décide de se lancer dans la production d'un anime de 34 épisodes. Cette série d'animation sera diffusée sur la chaîne télévisée Fuji TV en 1988 mais s'arrêtera assez vite, au bout de 34 épisodes.
Entre temps, un film d'animation sera réalisé par le même géant de l'animation, en juillet 1988. Il s'agit de l’œuvre chroniquée ici. Il est sorti accompagné du troisième film de Saint Seiya/Les Chevaliers du Zodiaque, Les Guerriers d'Abel (à l'époque les films d'animation japonais sortaient souvent par deux ou trois).
L'engouement des Japonais à l'égard de l’œuvre d'Akira Miyashita a permis au mangaka d'écrire et de dessiner plusieurs suites aux péripéties des élèves de cet établissement particulier. D'autres auteurs ont également lancé leurs propres spin-off.
En France, bien que la série d'animation soit inédite, nous avons donc eu droit au film qui en a été tiré, mais celui-ci peut être visionné de manière indépendante sans difficulté. Il a été édité en version originale sous-titrée exclusivement, chez l'éditeur Toei Animation, qui avait à l'époque sorti sous son propre label quelques titres en VHS : entre autres, Ken 2 ou encore les premiers épisodes de Slam Dunk. Jamais réédité en DVD, le titre a surtout été mis en avant par l'éditeur pour la ressemblance du héros avec Ken le survivant, ce qui est normal puisque le character designer du film (et de la série dont il est tiré) est de Masami Suda, mais il faut reconnaître que cet "atout" promotionnel n'a pas spécialement permis au film d'entrer au panthéon des œuvres incontournables dans notre pays, et la cassette n'a pas spécialement été un hit...
Notons enfin qu'il existe une film en prises de vue réelles, projeté au festival international Fantasia en 2008, prouvant encore la dévotion des Japonais envers le manga.
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