Fiche technique
Nom original | An Extremely Goofy Movie |
| Un Film Extrêmement Dingo ! |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 2000 |
Production | Walt Disney |
Animation | Walt Disney Animation Australia |
Durée | 76 minutes |
Réalisation | Douglas McCarthy |
Production | Lynne Southerland |
Chargé de production | Charles Kaitz, Dan Foster |
Scénarii | Scott Gorden, Hillary Carlip |
Story-boards | Holly Forsyth, Larry Leker, Terry Lennon, Jennifer Lerew, Bob Logan, Linda Miller, Larry Scholl, Robert Souza, David Smith, Alan Zegler |
Chara-Design | Dana Landsberg |
Direction de l'animation | Ian Harrowell |
Direction artistique | James Gallego |
Direction du layout | Alex Nicholas |
Layout | Abeth de la Cruz, Kevin Wotton, Stephen Grant, Weylen Tseng, Stéphane Portal, Mac Monks, Bruce Pederson |
Couleurs | Jill Stirdivant |
Montage | Nancy Frazen |
Musiques | Steve Bartek |
Adaptation française | Gérard Rinaldi |
Direction de doublage | Patricia Angot |
Synopsis
Max quitte le domicile familial pour aller étudier à l'université avec P.J. et Bobby, pour la plus grande tristesse de l'inconsolable Dingo. Les choses s'empirent encore d'avantage lorsque ce dernier perd son emploi et qu'on lui annonce que son absence de diplôme universitaire le condamne au chômage. Seule solution : retourner faire des études!
Max a ainsi la stupeur de voir son père le rejoindre à l'université ! Sur place, Dingo crée des liens avec la bibliothécaire Sylvia Marpole mais est également approché par Bradley du Gratin, chef de la bande des Gamma et rival de Max pour la prochaine compétition de sports extrêmes...
Commentaires
Cette suite à Dingo et Max, sorti au cinéma cinq ans auparavant, est quant à elle directement parue en vidéo. La relation entre Dingo et son fils est encore une fois au cœur de l'intrigue, permettant d'offrir plusieurs passages très touchants lorsqu'il est au désespoir de voir son fils s'éloigner de lui, ainsi que quelques séquences d'hallucinations pour le moins psychédéliques !
Le film n'oublie toutefois pas d'offrir de nombreux gags, servis par une animation assez soignée, et accompagnant une histoire certes plutôt classique (et prenant souvent de grosses libertés avec la vraisemblance). Notons d'ailleurs que le scénario rappelle beaucoup un épisode de La Bande à Dingo (Dingo passe son diplôme), où Max avait déjà la surprise de voir son père le rejoindre en cours et capter l'attention ! Certains ironiseront aussi sur le fait que cette suite s'apparente presque à une pub géante pour la société ESPN (détenue par Disney, cela va sans dire) !
Les fans du premier film auront la surprise de constater l'absence de Roxane, la petite-amie de Max dans le premier film (bien que l'interprète originale de celle-ci, Jenna von Oÿ, soit présente au casting, prêtant sa voix à une étudiante). Il faut croire que les deux se sont séparés, car Max semble bel et bien célibataire dans cette suite. Pour ce qui est de Dingo, le voir ici se remettre en couple tant d'années après avoir eu un fils avec une autre femme est pour le moins remarquable dans une production des studios Disney, aux habitudes assez pudibondes sur ces sujets !
La version française offre, volontairement ou non, une touche ironique à cette relation car Sylvia Marpole dispose de la voix de Françoise Cadol, qui doublait dans La Bande à Dingo le personnage de Peg, la femme de Pat Hibulaire ! Toujours du côté de la VF, le personnage de Bobby n'a pas retrouvé son interprète du premier Dingo et Max. En revanche, comme un sympathique clin d'œil, la distribution reprend Arthur Pestel dans les scènes où Dingo croit entendre la voix d'enfant de son fils, le comédien ayant justement été la voix de Max, exceptionnellement plus jeune, dans le film Mickey : Il était une fois Noël.
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