Fiche technique
Nom original | Esper Mami : Hoshizora no Dancing Doll (エスパー魔美 星空のダンシングドール ) |
| Mami l'esper : Les poupées qui dansent dans un ciel étoilé |
Origine | Japon |
Année de production | 1988 |
Production | Shin'ei Animation, Shogakukan Inc, TV Asahi |
Durée | 41 minutes |
Auteur manga | Fujiko Fujio |
Réalisation | Keiichi Hara |
Production | Yoshiaki Koizumi, Jun'Ichi Kimura |
Scénarii | Sukehiro Tomita |
Animation | Yoshihiko Takakura, Shizuka Hayashi, Osamu Ichikawa, Chûji Nakajima, Yoshiko Hata, Junji Uesugi, Kunihito Takahashi, Shigeru Katô, Iku Ishiguro, Tadashi Tsubokawa, Yôko Kimura, Takashi Wakamatsu |
Chara-Design | Noriyuki Tsutsumi |
Direction de l'animation | Noriyuki Tsutsumi |
Direction artistique | Akira Furutani |
Décors | Miki Honda, Toyô Ebisawa, Kiyomi Furuya, Yôko Komiya, Katsuki Takao, Keiko Imamura, Toshihide Kawana, Yoshito Watanabe |
Chef coloriste | Sachiko Nonaka |
Montage | Hajime Okayasu, Toshihiko Kojima, Yumiko Nakaba, Hideaki Murai, Akihiro Kawasaki |
Direction photographie | Akio Saitô |
Musiques | Kôhei Tanaka |
Gén. VO interpreté par | Uchio Hashimoto |
Synopsis
Alors que Mami Sakura (Kiki dans la VF de la série télévisée) se trouve au centre commercial avec ses parents pour s'acheter de nouveaux vêtements, elle reçoit un message télépathique de détresse. Grâce à ses pouvoirs de téléportation, elle se rend sur le lieu d'où vient le signal. Elle tombe sur un groupe de jeunes gens qui s'apprêtent à jouer un spectacle de marionnettes devant des enfants de l'école maternelle et qui sont très stressés. Le spectacle en question est "le petit chaperon rouge", qui obtient un vif succès auprès des enfants, si bien que Mami repart sans n'avoir eu rien à faire.
A la maison, elle se fait en revanche bien gronder par son père pour avoir disparu du centre commercial sans crier gare ! En guise de punition, Mami décide elle-même de se priver de dîner, ce qui fait bien rire son meilleur ami, Kazuo Takahata (Théo dans la VF de la série télévisée). Ils reprennent un ton plus sérieux en entendant une petite fille, Megumi, pleurer à chaudes larmes parce qu'elle a perdu sa poupée qu'elle appelle "Maman". En effet, sa domestique, Shizu, l'a jetée à la poubelle mais Mami promet de l'aider à la retrouver. Pour cela, elle se rend... à la décharge ! Hélas, elle apprend là-bas que les déchets de la zone où vit la petite fille ont déjà été incinérés. Mami est très déçue tandis que Kazuo s'interroge : pourquoi Shizu a-t-elle jeté la poupée et pourquoi Megumi l'appelle-t-elle "Maman" ?
Mami se rend chez Megumi et rencontre son père qui lui explique toute l'histoire : Megumi a perdu sa mère il y a 6 mois et la petite fille a fait un transfert sur la poupée que lui avait confectionnée celle-ci. Mais son père a fini par s’inquiéter car Megumi ne parlait plus qu'à sa poupée et restait cloitrée dans sa chambre. Il a donc ordonné à Shizu de la jeter. Megumi surprend la conversation et s'en prend à Mami qui ne lui a pas ramené sa poupée...
» Résumé complet
Commentaires
Cet unique film dérivé de la série Esper Mami / Malicieuse Kiki est sorti dans les salles obscures nippones en 1988 avec le 9ème film de Doraemon (Nobita no Parareru Saiyûki) et un film dérivé de la série Ultra B. Ces trois films ont en commun d'être des œuvres du mangaka Fujiko Fujio (en réalité deux personnes, Hiroshi Fujimoto et Motô Abiko, utilisant un pseudonyme commun).
Ce film se base vaguement sur un chapitre du manga intitulé "La poupée a-t-elle pleuré ?" mais en y ajoutant de nombreux éléments et personnages comme Megumi et Hideki. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas une seule histoire dans ce moyen-métrage mais deux, qui sont toutefois liées entre elles.
Ce film a pour particularité d'être le premier réalisé par Keiichi Hara, futur réalisateur des longs-métrages Un Été avec Coo, Colorful ou encore Miss Hokusai. Selon le réalisateur, le film n'aurait pas été bien accueilli par les enfants japonais et certains seraient même sortis de la salle. Il faut préciser que, comme pour la série télévisée (elle aussi réalisée par Keiichi Hara), le ton est plus sérieux qu'il n'y parait et parfois mélancolique. On est loin des aventures enfantines de Doraemon !
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