Fiche technique
Origine | France, Italie, Belgique, Chine |
Année de production | 2015 |
Production | Pathé Communications Company, Boréales, Kiss Films, M6, Umedia, Cattleya |
Durée | 93 minutes |
Auteur | Frédéric Fougea, Jean-Luc Fromental |
Auteur roman | Roy Lewis |
Réalisation | Jamel Debbouze, Frédéric Fougea |
Production | Frédéric Fougea, Romain Le Grand |
Producteur associé | Florian Genetet-Morel, Didier Brunner, Quin Hong |
Producteur exécutif | Marc Miance |
Scénarii | Jamel Debbouze, Frédéric Fougea, Ahmed Hamidi, Victor Mayence, Pierre Ponce, Johnny Smith, Rob Sprackling |
Story-boards | Rémi Chayé, Ivan Gomez Montero |
Animation | François Cao, Jean-Charles Laurent, Cyrille Martin, Gaël Sabourin |
Chara-Design | Rémi Bachmann, David Latulipe, Joël Jurion |
Direction de l'animation | Frédéric Vandenberghe |
Direction artistique | Jola Kudela |
Décors | Alexandre de Broca |
Montage | Dorian Rigal-Ansous |
Musiques | Laurent Perez Del Mar |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 8 avril 2015 |
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 12 février 2016 (Canal+) |
Rediffusions | 7 mai 2018 (M6)
30 octobre 2018 (W9)
10 mars 2020 (Gulli) |
Synopsis
Siméon le roi des Simiens donne naissance à deux fils : Vania, le cadet fort et robuste, et Édouard, être chétif qui en tant qu’aîné est pourtant destiné à lui succéder sur le trône du banian. Sur les conseils de la Sorcière, Siméon ordonne qu’Édouard soit supprimé, laissant Vania comme seul héritier. Mais Vladimir, le larbin chargé de cette basse besogne ignore que l'enfant survivra à sa chute de l’arbre – en perdant au passage l’usage de sa main droite – pour être élevé par Ian, un marginal faible d’esprit. Devenu adulte, le prince déchu qui s’ignore va développer une créativité et un sens de l’invention qui vont petit à petit bouleverser le monde tel que lui et ses semblables le concevaient jusqu’alors. La marche bipède, la maîtrise du feu et d’autres découvertes seront les fers de lance d’une nouvelle société où, contrairement à la tradition, on ne mange pas son père…
Commentaires
Auteur, producteur et réalisateur actif depuis le début des années 1990, Frédéric Fougea a bâti sa réputation avec sa société de production Boréales dans le domaine du docu-fiction pour la télévision, avec une prédilection toute particulière pour la thématique du lien entre l’animal et l’homme. C’est donc en toute logique que le roman de Roy Lewis Pourquoi j’ai mangé mon père a été pour lui une véritable révélation : initialement écrit en 1960, le récit se déroule à l’ère du pléistocène devenant subitement une parabole des débats de la société contemporaine entre les progressistes et les réactionnaires, le tout abordé avec des anachronismes savoureux. La traduction française assurée par l’écrivain Vercors en 1975 lui vaudra dans l’Hexagone un énorme succès commercial. Séduit par l’humour et la finesse d’esprit du livre, Fougea se met en tête de l’adapter pour le cinéma et pose une option dessus en 1989. Mais la rédaction d’un premier scénario lui fait prendre conscience de la difficulté d’adaptation du récit de Lewis qui est davantage une succession de séquences thématiques qu’une véritable intrigue linéaire. Il acquiert donc les droits du livre l’année suivante en espérant pouvoir développer un bon script auprès d’auteurs français et britanniques mais sans grand succès. Durant toute la décennie 1990, le projet reste au point mort, Fougea ne parvenant pas à trouver le ton juste pour restituer l’élégance langagière du livre sans basculer dans la farce. Entretemps, le réalisateur aura livré en 1998 Hanuman, sa première incursion sur le grand écran.
Les lignes commencent à bouger au début de l’année 2000 lorsque Fougea rencontre Didier Brunner, le producteur de Kirikou et la Sorcière, qui propose de coproduire le film avec sa structure Les Armateurs ; décision est donc prise de faire du roman de Roy Lewis non plus un film live mais bien un film d’animation. L’écriture du script est donc remaniée en ce sens mais les problèmes d’adaptation subsistent. Une première version est écrite par Vincenzo Cerami, le co-scénariste de Roberto Benigni sur La vie est belle (1997) mais le résultat est jugé catastrophique par Fougea qui trouvera l’année suivante un autre partenaire d’écriture en la personne de Jean-Luc Fromental. Pendant 4 ans, le duo va développer le récit en tant que préquel du roman et dont le point de départ sera le bannissement d’Édouard du fait de son aspect chétif. Le projet semble alors bien engagé : la puissante firme Pathé se joint à la production en 2003, de même que l’Italie avec la société Pequod, Didier Brunner fait appel au studio Mac Guff Ligne pour s’occuper de l’animation, leur artiste principal Pierre Coffin est nommé à la réalisation et un film-pilote est présenté en 2004 avec une 3D à l’esthétique cartoon. Le choix est d’autant plus judicieux que Mac Guff Ligne avait conçu les séquences 3D de L’Odyssée de l’espèce (2003), docu-fiction de Jacques Malaterre sur la préhistoire pour la chaîne France 3 et dont Frédéric Fougea avait rédigé le commentaire audio.
Pourtant, les coulisses sont moins reluisantes : Fougea et Coffin ne s’entendent pas du tout sur l’orientation du film, le second jugeant le scénario inabouti et grossier, sans rapport avec l’esprit originel du livre. Vers la fin de l’année 2005, au bout d’un an et demi de pré-production, le réalisateur claque la porte en apprenant que Fougea a décidé de faire réécrire le script par Michel Munz et Gérard Bitton, les scénaristes de La Vérité si je mens ! (1997) de Thomas Gilou. Suite à cette expérience qualifiée de « cauchemar », Pierre Coffin se réfugiera dans le développement de son propre projet de long-métrage animé en 3D nommé Bones Story avant d’être contacté par le producteur américain Chris Meledandri pour réaliser Moi, moche et méchant (2010) qui propulsera sa carrière au cinéma.
Le projet Pourquoi j’ai pas mangé mon père reprend avec comme réalisateur l’animateur britannique Darren Walsh, auteur de la série Angry Kid (1998) des studios Aardman, le tout avec un budget estimé à 25 millions d’euros et dont la sortie est annoncée par Pathé pour le second semestre de 2007. Mais le script patauge, les réécritures s’enchaînent, le co-producteur Pequod se désiste et arrivé à la période fatidique de la mi-2007, Darren Walsh jette l’éponge à son tour pour être remplacé par un duo français, Thomas Szabo (Les Zinzins de l’Espace) et Tanguy de Kermel (SamSam). Ces derniers reprennent en main le projet avec Carlos Grangel au chara-design mais le choix de Jamel Debbouze dans le rôle principal va une fois de plus tout chambouler.
Intrigué par le film-pilote de Pierre Coffin, l’humoriste devait au départ prêter sa voix au personnage d’Édouard tout en retravaillant ses répliques avec les fameuses tournures langagières absurdes et les néologismes approximatifs qui ont forgé son style. Mais petit à petit, c’est tout le monde gravitant autour du protagoniste qui se voit modifié par Fougea et Jamel, qu’il s’agisse des autres personnages, des décors ou de certaines idées de mise en scène, obligeant les réalisateurs à revoir continuellement leur copie. En 2008, le projet est de nouveau mis en sommeil.
L’ultime basculement s’opère l’année suivante avec l’arrivée de Marc Miance, artisan de la motion capture à l’origine du film Renaissance (2006) de Christian Volkman. À la tête de sa structure Let’So Ya !, Miance parvient à convaincre Fougea et Jamel du potentiel de la technique pour restituer l’interprétation du comédien ; un film-test de 2 minutes est alors conçu et le résultat enthousiasme tellement Jamel que Jérôme Seydoux, le co-président de Pathé, lui propose de devenir réalisateur. Après hésitation, l’humoriste accepte en voyant dans la motion capture le moyen de concilier le cinéma et la scène avec une grande liberté d’approche. Toutefois, Didier Brunner pressent ne pas pouvoir faire face aux augmentations budgétaires dues à la technologie et à l’emploi du temps de la star et préfère se retirer, d’autant qu’il ne se sent plus à sa place avec la mainmise de Pathé, de Jamel et de Miance sur le projet.
Mais ce nouveau changement de direction permet enfin de finaliser le financement avec la participation de l’Italie et de la Chine en intégrant en échange des visages de personnages basés sur des célébrités locales. Le studio MoonScoop remplace Mac Guff Ligne à la supervision de l’animation et la production est officiellement lancée en 2010.
À partir de là, les problèmes vont s’accumuler. Les acteurs – qui expérimentent la motion capture pour la première fois – doivent suivre un entrainement physique intense du fait qu’ils doivent interpréter l’essentiel de leur rôle à quatre pattes, qui plus est avec une combinaison à casque pesant 7,5 kilos. Pour pallier à cela, Marc Miance via sa société Alkymia consacrera un an de développement à un nouveau modèle de casque nommé Third Eye, d’un poids de seulement 450 grammes et surmonté d’une caméra de 30 grammes, le tout avec un design asymétrique et un système de fixation à base de lacets pour éviter tout inconfort aux acteurs, désormais parfaitement libres de leurs mouvements. Durant 6 mois, après de nombreuses visites au parc de la Vallée des Singes situé à Romagne, Jamel préparera ses comédiens – avec l’aide de l’artiste zoomorphe Cyril Casmèze – à restituer la gestuelle des primates et à travailler leurs répliques avec une grande part d’improvisation. L’humoriste en profite pour annoncer en août 2011 que sa compagne, la journaliste Mélissa Theuriau, interprétera le premier rôle féminin mais aussi que la motion capture va lui permettre de réaliser un fantasme : donner la réplique à Louis de Funès (décédé en 1983) ! Pour cela, le personnage de Vladimir reprendrait les traits de l’acteur ainsi que sa voix par le biais d’un logiciel de synthèse vocale développé par l’IRCAM ; à partir d’archives sonores de Louis de Funès (principalement des interviews, les bandes-son des films s’avérant inexploitables à causes des fréquences utilisées), une bibliothèque de phonèmes est constituée et la résonance de la voix peut ainsi être « greffée » sur l’interprétation de l’imitateur (en l’occurrence, le mime Patrice Thibaud).
Mais derrière les effets d’annonce, la production souffre de l’incompatibilité entre les nombreuses improvisations de Jamel et le monde de l’animation qui repose par définition sur une préparation minutieuse. Totalement novice dans ce domaine, Frédéric Fougea a du mal à communiquer avec les animateurs et ne parvient pas à se projeter dans les concept arts délivrés au point de demander des assets finalisés pour pouvoir se décider, allongeant grandement le temps de travail. Le décor principal du banian, qui inclut la forme d’une agora en son cœur, est à lui seul un casse-tête pour le responsable Alexandre de Broca qui après 500 dessins parvient à en livrer une version satisfaisante aux yeux de Fougea. Pendant ce temps, hanté par l’idée que le film ne soit pas assez drôle malgré les multiples réécritures exigées par les story-boarders qui jugeaient le script incohérent, Jamel fait appel à Ahmed Hamidi (ancien auteur des Guignols de l’Info) pour rajouter des gags. Le scénario se retrouve gonflé d’une centaine de pages, au grand désespoir de l’équipe technique qui supplie Pathé de repousser le tournage afin de finaliser l’écriture ; la firme tranche en faveur de Fougea et de Jamel qui, trop impatients de tourner, préféreront condenser le tout en post-production alors que les chara-designs n’ont toujours pas été arrêtés. Lors de son dépôt au CNC, le film voit son budget passer de 25 à 32 millions d’euros.
Le 7 mai 2012, le tournage de Pourquoi j’ai pas mangé mon père débute dans les studios Sets situés dans la commune de Stains, en Seine-Saint-Denis. Un plateau de 150 m2 est aménagé, entouré de 60 caméras 4K. Pendant 45 jours, les acteurs évoluent sur des structures grillagées et des plates-formes surélevées reprenant la scénographie du banian, entourés d’un cyclo de 35 mètres de long et 8 mètres de haut sur lequel est représenté un décor de jungle pour maintenir le casting dans l’ambiance. Les expressions du visage capturées sont incrustées sur des modèles 3D qui vont donner du fil à retordre aux artistes, entre Fougea souhaitant des simiens anatomiquement fidèles et Pathé exigeant des ressemblances avec des acteurs italiens et chinois, conformément à l’accord passé avec les coproducteurs étrangers ; le personnage de Lucy en fera particulièrement les frais en mêlant en version simienne les traits de Mélissa Theuriau et de l’actrice chinoise Wang Luodan. Quant au personnage de Louis de Funès, celui-ci donnera lieu à une collaboration difficile entre l’équipe et Olivier de Funès (le fils cadet et ayant-droit de l’acteur) qui va se montrer particulièrement intraitable et soumettre des idées pour la plupart jugées médiocres. À l’arrivée, les designs des personnages proposent un mélange bâtard entre la caricature et le réalisme qui déçoit tout le monde.
Le temps passe et la production piétine, Jamel continue de soumettre de nouvelles idées sans tenir compte des coûts engendrés – avec l’appui de Pathé qui entend bien se reposer sur le statut bankable de sa vedette – tout en poursuivant en parallèle sa carrière avec le Jamel Comedy Club et le Marrakech du Rire. Le comédien est épuisé, s’inquiète de la tournure du film, ses absences et ses retards se multiplient au point d’enregistrer ses directives sur son iPad avant de le passer à l’équipe, laissant le flambeau à Frédéric Fougea qui l’assiste depuis le début. Le budget de 32 millions d’euros est dépassé, des tensions apparaissent du côté de Pathé et déboucheront sur le retrait de la société MoonScoop au moment où l’animatique du film est enfin achevé. Déjà affectés par l’absence de vision artistique cohérente, ne sachant plus à qui s’adresser entre Jamel, Fougea ou Pathé, les artistes se retrouvent à travailler en effectifs réduits, sous la direction de Marc Miance qui prend en charge le reste de la partie technique. Ce dernier se rend en Inde pendant un an, aux studios Prana, pour superviser le rendu et la finalisation des plans, au nombre de 2500.
Avec la technologie utilisée pour le tournage et les ressources mobilisées pour le rendu du feuillage et des poils de fourrure, les données du film atteignent la taille monstrueuse de 3 pétaoctets, là où les derniers films de Pixar tournent autour des centaines de téraoctets. Une nouvelle enveloppe de 7 à 10 millions d’euros est alors débloquée pour le stockage des données. En conservant l’ensemble des blagues écrites et improvisées, la première version du film fait 2h40… pour un animatique d’1h32 ! L’idée de sortir le film en deux parties d’1h20 chacune est sitôt évoquée, sitôt oubliée et Pathé décide de couper court aux multiples dépassements de budget en écartant Frédéric Fougea de la production au profit de Marc Miance, chargé de sortir le film coûte que coûte. Mais après plusieurs semaines de travail, le monteur Dorian Rigal-Ansous ne parvient pas à dégager un récit qui tient la route, les improvisations prenant le pas sur le cœur de l’action ; une dernière enveloppe de 7 à 8 millions d’euros est accordée pour tourner les plans manquants indispensables à la dramaturgie tandis que le mixage est précipité.
Pendant ce temps, une campagne marketing intense démarre dès le 2 juillet 2014 avec un premier teaser reprenant le style du Cinéma de Jamel (1998), la fameuse séquence de l’émission Nulle Part Ailleurs qui a contribué à faire connaître l’humoriste. Les premières affiches arrivent fin novembre, la hype est maintenue par Pathé présentant le film comme la première production européenne entièrement tournée en motion capture (en évacuant totalement Renaissance au passage). Le marathon promotionnel de Jamel démarre au mois de mars 2015 avec notamment le journal de 20h de TF1 dans lequel Édouard, incrusté numériquement, sème la pagaille durant l’entretien entre le comédien et Claire Chazal.
Le 8 avril 2015, Pourquoi j’ai pas mangé mon père sort en salles sur 726 copies. Si le public répond présent avec 2,5 millions d’entrées, cela restera un énorme échec financier pour Pathé qui, au regard des sommes qu’ont engendré les aléas de la production, espérait au moins 8 millions pour que le film soit rentable. La distribution à l’international ne portera pas plus ses fruits, Jamel étant peu connu à l’étranger ; les recettes atteignent péniblement les 15 millions d’euros. Malgré quelques bons échos, la majorité de la presse fustige le film, lui reprochant sa laideur visuelle et son statut de véhicule pour Jamel Debbouze.
Centrée sur les répliques et les gags, la narration est déployée à un rythme soutenu, noyée sous les gesticulations, les borborygmes et les cris des singes ; les trop rares moments de suspension laissent entrevoir un début d’émotion avant de replonger dans l’agitation perpétuelle. Les personnages secondaires peinent à exister au-delà de la caricature, en dehors de Vania campé par un Adrien Antoine impérial ou du benêt Ian dont l’innocence en fait le seul être véritablement sympathique du lot. Le film n’est pas non plus aidé par son esthétique visuelle en-deçà des prétentions affichées – malgré de beaux effets de lumière –, ni par l’animation des mouvements du visage qui s’avère inégale ; si l’hommage envers Louis de Funès est sincère au point de faire figurer son nom en grand sur l’affiche, le résultat peine à convaincre et apparaît comme sinistre (surtout au vu de la façon dont le récit se débarrasse du personnage). Quant à la musique originale composée par Laurent Perez Del Mar, celle-ci est peu mémorable si l’on excepte la chanson Get up et fais ton truc qui fut utilisée pour promouvoir le film avec la diffusion d’un clip dédié.
Projet maudit dépassé par son sujet, victime de multiples atermoiements et de mauvaises décisions artistiques, conduit par des instigateurs atteints de la folie des grandeurs, Pourquoi j’ai pas mangé mon père porte les stigmates d’une ambition démesurée qui se traduit par un résultat confus. En pliant le roman d’origine en une métaphore de son propre parcours, Jamel Debbouze évoque le handicap, la marginalisation, le communautarisme, la division par la manipulation, l’amour, l’optimisme… devenant à l’arrivée un véritable trop-plein thématique transformé en un « Jamel Show » aux ressorts comiques usés qui vide le récit de Roy Lewis de toute nuance et laisse une désagréable impression de « tout ça pour ça ». L’humoriste sera marqué par cette expérience au point de ne plus vouloir en entendre parler tandis que Frédéric Fougea, partagé par le résultat final, retournera dans le giron du docu-fiction pour le petit écran.
Doublage
Voix françaises :
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Sources :
Christophe Narbonne, Pourquoi j’ai mis 25 ans à faire un film, Première n° 458, avril 2015, p. 42-47.
Jérôme Lachasse, L’histoire secrète de "Pourquoi j’ai pas mangé mon père", le film d’animation raté de Jamel Debbouze, www.bmftv.com, 2021.
Stéphane Malagnac, Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père – Fond, forme et stratégie de production, www.annecyfestival.com, 2014.
www.pixelcreation.fr
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