Résumé complet
Par une froide nuit d’hiver, le tsar voyage en carrosse lorsqu’il entend le chant délicieux qui provient d’une maison où vivent trois sœurs et leur mère. Il rentre au moment où elles discutent de ce qu’elles feraient si elles étaient tsarines : tandis que les deux premières rêvent d’avoir une vie de rêve, la troisième, qui est bien plus belle que ses sœurs, déclare qu’elle donnerait un fils au tsar. En entend cela, ce dernier lui demande de l’épouser sur le champ et elle accepte, au grand dam de ses sœurs jalouses qui sont néanmoins invitées à séjourner à la cour avec leur mère. Très vite, la tsarine tombe enceinte mais se retrouve seule car son mari doit partir à la guerre. A la naissance de leur enfant, un fils prénommé Gvidone, la tsarine envoie une lettre à son époux mais la missive est déchirée par sa mère et ses sœurs qui, dans leur méchanceté, écrivent une fausse lettre dans laquelle il est dit que le bébé n’est pas un humain mais une "bête". Tout d’abord furieux envers l’homme qui lui apporté une aussi terrible nouvelle, le tsra finit par se calmer et envoie une réponse qui est interceptée par les sœurs et leur mère qui ont fait boire l’envoyé du roi. Elles rédigent à nouveau une fausse lettre dans laquelle on ordonne que l'enfant et sa mère soient enfermés dans un tonneau et jetés à la mer afin qu’ils périssent !
Alors que le tonneau est emporté par les vagues, un miracle se produit. Dans sa "prison flottante", Gvidone a grandi en quelques heures et est à présent un adulte (sa mère, elle, n’a pas vieilli). La tsarine supplie les flots de les porter elle et son fils sur une terre où ils seront en sécurité et sa prière est écoutée puisque tous deux débarquent sur une ile minuscule, Bouïane, qui ne compte qu’une colline et un chêne. C’est là que Gvidone aperçoit quelques heures après un cygne blanc se faire attaquer par un vautour. Grâce à l’arc et la flèche qu’il avait fabriqué quelques instants plus tôt avec le bois du chêne, il sauve le cygne, bien qu’au départ son désir était surtout de tuer le vautour pour s’en faire un repas. Néanmoins reconnaissant, le cygne récompense le prince en faisant apparaître un royaume avec un palais, une église... et des sujets ! Plus tard, des marins qui vont vendre des marchandises au tsar Saltan passent près de l’ile et sont étonnés car ils savaient l’ile déserte. Le prince les accueille poliment et leur demande de saluer son père mais il confie à son ami le cygne qu’il est furieux contre celui-ci car il l’a abandonné lui et sa mère. Le cygne lui conseille d’aller voir le tsar pour savoir ce qui s’est passé et le transforme en moustique afin qu’il passe inaperçu ! Ainsi transformé, Gvidone découvre que son père a sombré dans l’apathie et que ses tantes font la loi. Les marins racontent au tsar l’existence de l’ile et du prince Gvidone. Le tsar est troublé par ce prénom, le même que son fils, mais l’une des sœurs de la tsarine détourne la conversation en parlant de l’existence d’un écureuil, vivant dans une forêt lointaine, qui grignote des noisettes dont la coque est en or et l’intérieur en émeraude et qui sait également danser et chanter. Le tsar se montre intéressé par cette histoire et oublie vite l'île de Bouïane et son prince...
Déçu que son père soit plus intéressé par l’écureuil magique que par son royaume, le prince rentre chez lui, non sans avoir piqué sa tante à l’œil droit ! Ayant raconté sa déconvenue au cygne, ce dernier fait apparaître l’écureuil sur l’île, animal que les marins peuvent voir lors de leur seconde escale. Ils racontent ainsi ce qu’ils ont vu au tsar mais l’autre sœur raconte une nouvelle histoire au sujet d’un océan qui s’ouvre et dont les vagues se séparent pour laisser place à une armée de légionnaires portant des casques et des armures qui brillent au soleil. A nouveau le prince (qui assiste à la scène sous la forme d’une guêpe) pique la tante qui a si facilement détourné la conversation (cette fois sur l’œil gauche) et à nouveau le cygne réalise le souhait de Gvidone en faisant apparaître ce dont son père a entendu parler. Mis au courant par les marins, le tsar est prêt à partir sur l’île mais cette fois c’est la mère des trois sœurs qui intervient et déclare qu’il manque au prince le seul trésor qui soit vraiment intéressant : une belle princesse dont la beauté illuminerait la nuit. Le prince, présent au palais sous la forme d’un bourdon, pique sa grand-mère sur le nez et rentre à Bouïane afin de demander au cygne de lui faire rencontrer une princesse dont il sera vraiment amoureux. Le cygne confie alors au prince que le vautour qu'il a tué était en fait une sorcière qui l’avait transformé en animal. En réalité, le cygne s'avère être une belle princesse... sa princesse ! Tous deux se marient alors et les marins, après leur troisième escale, rapportent la nouvelle au tsar. Ce dernier se décide alors à aller voir Gvidone malgré la tentative désespérée de la mère et des sœurs de la tsarine pour l’en empêcher. Sur l’île, il retrouve ainsi son épouse et réalise que le prince est en fait son fils ! Craignant pour leurs vies, la mère et les sœurs de la tsarine le supplient de lui pardonner. Le tsar accepte de les épargner mais les fait exiler tandis qu’il embrasse sa femme, son fils et sa belle-fille...
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