Fiche technique
Nom original | Dot and the Kangaroo |
| Dot et le Kangourou |
Origine | Australie |
Année de production | 1977 |
Production | Australian Film Commission, Yoram Gross Films Pty Ltd |
Durée | 72 minutes |
Auteur roman | Ethel Charlotte Pedley |
Réalisation | Yoram Gross |
Production | Yoram Gross, Sandra Gross associée |
Scénarii | John Palmer, Yoram Gross collaboration |
Story-boards | Laurie Sharpe |
Animation | Susan Beak, Cam Ford, Peter Gardiner, Rowl Greenhalg, Athol Henry, Greg Ingram, Richard Jones, Wal Logue, Peter Luschwitz, Vivien Ray, Laurie Sharpe, Richard Slapczynski, Ingrid Calstrom assistante, Carolyn Davis assistante, Maggie Geddes assistante, Alex Nicholas assistant, Marie Orr assistante, Mike Stapleton assistant, Marilyn Taylor assistante, Milan Zahorsky Jr. assistant |
Chara-Design | Laurie Sharpe |
Décors | Sandra Gross, Sue Villani, Jan Green |
Couleurs | Annette Sharpe designer, Jenny Schowe coordination |
Montage | Rod Hay, Klaus Jaritz |
Direction photographie | Graham Sharpe animation, Frank Hammond prise de vue réelle, Kim Humphreys assistant |
Musiques | Bob Young |
Direction musicale | Jean Cussac version française |
Direction de doublage | Jacques Barclay doublage réalisé en mars 1985 |
Diffusions
| |
1ère diffusion francophone | dimanche 27 décembre 1992 (Radio Québec)
|
1ère diff. Cable/Sat/TNT | dimanche 17 mai 1998 (Canal J) |
Synopsis
Dot est une petite fille âgée d'environ cinq ans vivant en Australie, dans une immense région bien connue en ce continent, le bush (ou outback australien). Un jour qu'elle désire se promener autour de la ferme qui est aussi son foyer familiale, et après avoir obtenu la permission de ses parents (Franck et Jessie), elle part joyeusement se balader dans la nature quant elle aperçoit un petit animal de la famille des marsupiaux, du genre Sminthopsis qu'elle tente d'attraper (dans le roman adapté ici en cette version cinématographique, l'animal en question est un lièvre). Mais celui-ci, effrayé à la vue de cette présence humaine, s'enfuie. Dot le poursuit de suite en courant à toutes jambes à travers la forêt jusqu'au moment où elle arrive en un lieu où le dénivellement du sol la déséquilibre : elle tombe alors à terre et chute un peu plus bas, les racines d'un arbre interrompant brutalement sa descente.
Quelque peu secouée et éprouvée par ce petit accident qui ne lui a causé fort heureusement aucune blessure, Dot se retrouve en un endroit où elle ne sait plus quelle direction prendre pour retrouver son chemin. Perdue, elle erre alors dans le bush (dans le roman, la solitude et la peur qui l'accompagnent sont appuyées par le souvenir qu'elle a d'un petit garçon s'étant lui aussi égaré dans cette région et qu'elle n'a jamais revu malgré les recherches des adultes). Elle marche ainsi au hasard de ses petits pas qui la portent jusqu'au moment où elle fait une étrange rencontre, celle d'une dame kangourou dont elle peut comprendre le langage après avoir manger quelques baies offertes par l'animal (racines en version française) ; madame Kangourou lui dit toutefois de ne pas trop en manger afin de ne point trop en savoir car de connaître bien des choses peut apporter une grande tristesse... (dans le roman elle doit toutefois consommer de ce fruit un peu chaque jour car l'effet qu'il provoque sur la compréhension du langage animal ne dure qu'une journée). Après s'être présentées mutuellement, madame Kangourou propose à Dot de l'aider à retrouver son foyer, madame Kangourou ayant elle-même perdu son petit qu'elle avait prénommé Joey (elle n'en dira pas plus des circonstances de cette perte dont on sent encore la souffrance présente en elle). Elles vont alors toutes deux parcourir un long périple, et pour cela elles vont devoir se rendre tout d'abord au point d'eau le plus proche afin que Dot se désaltère après la rude errance qu'elle a enduré pour une petite fille. Mais avant tout, pour se déplacer plus rapidement, et Dot étant pieds nus, madame Kangourou invite l'enfant à l'intérieur de sa poche ventrale où Dot se sent de suite en sécurité et se rappelle à la chaleur de son foyer familial tandis que madame Kangourou ressent un peu de la présence passée de son petit. Les deux amies vont ainsi croiser sur leur chemin nombre de représentants de la faune présents en cette région – bilby, koala et d'autres marsupiaux ou encore des perruches et autres oiseaux... dont Dot comprendra également le langage grâce aux baies –, chaque rencontre étant l'occasion de quelques chansons, comme lorsqu'elles arrivent à destination du point d'eau où les animaux se doivent d'être prudents à cause des chasseurs, surtout les blancs... lieu alors sans danger où elles vont justement rester la nuit venue pour se reposer.
A son réveil, madame Kangourou s'étant éloignée pour aller chercher des baies et des racines, Dot est terrifiée à la vue d'un serpent la menaçant, mais un kookaburra (un martin-chasseur géant) quelque peu bavard en fera son petit déjeuner (la scène est un peu moins violente dans son déroulement par rapport au roman qui dans sa description détail de manière plus précise les gestes de l'oiseau lors de son combat avec le serpent).
La frayeur passée et pour tenter enfin de retrouver le chemin qui reconduira Dot en sa demeure, madame Kangourou, malgré une légère réticence à lui rendre visite de part son étrange nature qui l'indispose et son caractère très contrarié et susceptible, emmène l'enfant chez Platypus, l'ornithorynque dont le savoir est important, du moins le pense-t-on dans le bush à la vue de sa paradoxale apparence, celle-ci ayant d'ailleurs rendu l'animal méfiant envers l'espèce humaine qui a tant dit de bêtises à son sujet quant à son identité (et il ne manque pas de le souligner lorsque l'on s'adresse à lui). Hélas, malgré les millions d'années vécus par son espèce et cette sagesse ainsi acquise, l’ornithorynque paradoxus lui répond qu'il sait en effet qu'il ne sait pas où se trouve le chemin menant chez Dot, mais il sait toutefois que Willy l'oiseau chanteur pourra probablement en avoir une petite idée (le willie bergeronnette / willy wagtail est un passereau nommer aussi rhipidure hochequeue).
Entre-temps, évidemment très soucieux de son absence comme son épouse, le père de Dot est parti à la recherche de son enfant, mais après s'être aventuré dans le bush, souffrant d'un mal qui l'empêche de continuer, il se résout à rentrer chez lui afin de se soigner (dans le roman, hormis légèrement à la fin, il n'y a pas d'évocation quant à la recherche de l'enfant par son père, si ce n'est que Dot pense que sa disparition a probablement donné lieu à une expédition de recherche comme pour le petit garçon dont elle s'est souvenue).
» Résumé complet
Commentaires
Bien calée dans la poche d'un joyeux kangourou...
Dot dans la poche d'un joyeux kangourou...
Premier long-métrage des aventures de Dot (et deuxième long-métrage d'animation australien), il a de particulier par rapport aux huit autres qui suivront qu'il adapte le roman pour la jeunesse écrit par la musicienne australienne Ethel Charlotte Pedley (1859-1898), les suivants ne reprenant qu'essentiellement le personnage et quelques éléments issus du texte original en développant de nouvelles aventures, parfois plus contemporaines, et pour cause le récit publié à titre posthume en 1899 au Royaume-Uni (puis en 1906 en Australie aux éditions Angus and Robertson), un an après le décès de l'auteure, n'a pu avoir l'occasion de connaître une suite.
Ce roman, s'étalant sur 81 pages avec 19 illustrations pleine page de Frank P. Mahoney (c'est à la demande préalable d'Ethel C. Pedley que celui-ci illustra le récit en un magnifique style naturaliste), est un grand classique de la littérature jeunesse australienne (parmi les premiers), et sa célébrité est tel que l'on peut trouver quelques oeuvres l'évoquant comme pour exemple le roman Les Oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough.
Hélas, comme d'autres textes pour la jeunesse ayant été également portés sur un écran (tel le roman Paimen, piika ja emäntä écrit en 1936 par l'auteure finlandaise Auni Nuolivaara et adapté avec la série d'animation japonaise Cathy la petite fermière, ou le roman Southern Rainbow écrit en 1982 par l'auteure australienne Phyllis Piddington et adapté avec Karine et l'aventure du nouveau monde), Dot and the Kangaroo n'a jamais été traduit en français et son histoire n'est de fait connue dans l'Hexagone qu'au travers du film d'animation de Yoram Gross.
Évidemment, l'originalité photographique de ce premier long-métrage d'animation consacré à Dot repose sur la mise en scène des personnages dessinés et animés en des fonds constitués de décors naturels filmés en prise de vue réelle (principalement dans le sud-est de l'Australie, en Nouvelle-Galles du Sud). Ce procédé relativement peu utilisé en mêlant de la sorte dessins et décors réels et naturels aura toutefois été agréablement employé sur des oeuvres de longs-métrages comme peu auparavant avec Dunderklumpen, tout en étant utilisé en d'autres degrés de technicité tout le long de l'histoire du cinéma sur des films comme le célèbre Qui veut la peau de Roger Rabbit. On notera encore deux autres oeuvres usant de cette technique la même année de sortie que Dot et le kangourou : le film disneyen Peter et Elliott le dragon et la série soviétique Les Aventures du capitaine Bobardov/
Comme on peut le constater dans certains propos du film respectant ceux de l'auteure, dès la fin du 19ème siècle, Ethel Charlotte Pedley était préoccupée par les problèmes liant les êtres humains et leur environnement. Elle se souciait surtout de l'impact des actions des premiers sur le second, et parmi ces premiers, particulièrement ceux venu des autres continents s'étant installés en un siècle en ces terres qui leur étaient inconnus et donc potentiellement très dangereux selon les manifestations de leur présence, au contraire des Aborigènes étant bien plus un élément du milieu en étroite relation avec celui-ci. Elle soulignait de cette présence occidentale récente sur le continent tout ce que cela comportait en terme de dérives dont celle de la chasse, évoquant notamment le plaisir des blancs à tuer souvent pour la distraction que cela peut leur procurer et non par nécessité pour se nourrir, et ce sans aucune réflexion quant au fonctionnement et les rapports des espèces entre elles et leur milieu.
Le roman d'Ethel Charlotte Pedley, quoique ne couvrant pas dans sa description l'ensemble du continent australien, pas même aucune agglomération, peut-être toutefois considéré comme un texte en partie éducatif liant la lecture scolaire à la découverte de son pays et de son identité (exercice plus complexe lorsque comme pour l'Australie cette identité n'a que peu d'historicité) comme le sont les oeuvres littéraires Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède (1906) de Selma Lagerlöf, Le Livre-cœur (1886) d'Edmondo De Amicis, ou encore Le Tour de la France par deux enfants (1877) de G. Bruno suivi l'année d'après d'un autre tour du pays avec Sans famille (1878) de Hector Malot ou l'inédit en français du « Voyage à travers l'Italie de Giannettino » de Collodi. La romancière australienne y évoque notamment nombre d'espèces animales, dont évidemment celles propres à ce territoire d'en bas, tout en exposant certaines idées sur la nature humaine et les relations que l'homme entretient avec cette terre dont une grande partie est un désert. A cet égard la représentation des animaux est relativement juste, que cela soit dans leur représentation mais aussi dans leur comportement même s'ils sont en partie humanisés, mais la fin du roman peut surprendre dans une certaine mesure exposant une conclusion quelque peu naïve, quoique réconfortante, alors que l'ensemble du texte génère des réflexions relativement réalistes et justes.
L'artiste australien Yoram Gross (1926-2015) créa, à la suite de ce premier film qu'il avait conçu avec son épouse Sandra avec qui il avait fondé neuf ans plus tôt en 1968 le Yoram Gross Film Studio, de nouvelles aventures à Dot (avec huit autres longs-métrages), conservant ce qui faisait en grande partie la valeur du récit d'Ethel C. Pedley, à savoir l'aspect touchant au respect et à la protection de la nature, sujet qui était par ailleurs fort présent dans le monde entier en ces années 1970 où naquit cette nouvelle incarnation de Dot. Le personnage évoluera légèrement au fil des métrages et son univers s'agrandira au-delà des frontières australes (dès le deuxième long-métrage quelque peu fantaisiste où Dot fera un voyage autour du monde avec un père Noël et son attelage de kangourous, et où elle sera également interprétée à l'image par une jeune comédienne comme dans le film suivant, avec quelques autres acteurs, ce au début et à la fin de l'aventure, sa forme dessinée étant bien présente tout le long du métrage), ou rétrécira tel un Joe de Jean Image dans l'univers des insectes avec Keeto, et de même suivra l'époque en cours allant jusque dans l'espace lors de sa dernière aventure... Dot croisera même à nouveau madame Kangourou espérant toujours retrouver son petit Joey... et précisons également que si l'aventure de Dot et le kangourou se déroule à la fin du 19ème siècle, époque où le roman fut écrit, les suites sont contemporaines à la réalisation des métrages, c'est à dire qu'elles se déroulent dans les années 1980.
On se doit de noter que Yoram Gross, qui aura fait rayonner l'animation australienne de par le monde (avec d'autres de ses personnages populaires pour la jeunesse comme Blinky Bill et Tabaluga), est né en Pologne, et ce en une famille juive dont le nom figura sur la liste d'Oskar Schindler. Il émigra en Australie en 1968 après avoir fait une carrière dans le documentaire à partir de 1947 en Pologne puis en 1950 en Israël, pays où il commença à réaliser quelques métrages d'animation dont, en 1961, le long-métrage et fort bel ouvrage adaptant le récit biblique en stop-motion Joseph vendu par ses frères / Joseph the Dreamer / Ba'al Hahalomot, premier film d'animation de marionnettes produit en Israël, ce avec des figurines créées par le peintre John Byle (1928-2015) et l'illustrateur et auteur pour la jeunesse John Burningham (1936-) et dont le style graphique se retrouvera sur d'autres productions de marionnettes évoquant les saintes écritures, avec de plus une musique rappelant celle d'Ernest Gold pour l'Exodus d'Otto Preminger sorti peu auparavant au cinéma. Ce film était en quelque sorte l'aboutissement artistiques de diverses expérimentations de Yoram Gross dans les années 50 comme celles sur le court-métrage d'animation Hava Nagila dont les figurines furent conçues avec des feuilles argentées et les personnages dansant sur le thème du mariage juif (avec à l'image même la présence du créateur des figurines un peu à la manière de Co Hoedeman dans son film La Boîte) ou les courts Chansons sans paroles et We Shall Never Die coréalisés avec Alina, sa première épouse, le premier jouant avec peu de matière et le second évoquant l'horreur des camps de concentration autour de trois bougies se confondant avec des cheminées que les flammes finiront par faire fondre non sans hélas avoir éteint nombre d'autres lumières...
Concernant l'aspect musical de Dot et le kangourou, quelques sonorités et couleurs du thème principal La Chanson du moment rappellent avec légèreté un peu de l'Apocalypse des animaux de Vangelis tout en offrant en son chant des accents de berceuses et une douceur proche des chansons des Carpenters. On doit l'ensemble des compositions musicales sur cette aventure de Dot au musicien australien Bob Young (1923-) qui signa entre autres le générique du feuilleton La Vallée secrète et celui de L'Île des rescapés (diffusée en 1983 dans Vitamine), tout en œuvrant également sur cette période en dehors de ces travaux pour le cinéma en prise de vue réelle sur des productions australiennes de Hanna-Barbera (adaptations de grands classiques de la littérature tels ceux avec de mythiques personnages : le capitaine Nemo, le comte de Monte-Cristo, et autres mousquetaires). Il composera encore beaucoup pour Yoram Gross avec les cinq longs-métrages suivants consacrés à Dot, donc du 2ème au 6ème, ainsi que sur quelques autres films.
Le roman lui-même comportait son propre aspect musical puisque Ethel C. Pedley qui était musicienne avant tout y introduira les paroles de quelques chansons écrites au cœur de son texte. De fait, c'est donc tout naturellement que Yoram Gross, fidèle à l’œuvre littéraire, accompagna de plusieurs chansons son métrage, le scénariste John Palmer signant de nouvelles paroles plus humoristiques que celles d'Ethel C. Pedley jouant sur une certaine poésie.
A noter encore que l'histoire de Dot et le kangourou a connu quelques adaptations à la scène, en 1924 mais aussi le 19 décembre 1918 au St James 'Hall, petit théâtre de Sydney avec les Grace Stafford Strollers. Un siècle plus tard l'aventure continue de nouveau sur une scène avec un spectacle contemporain créé par le Stalker Theater en juin 2016 au Queensland Performong Atts Center avec les artistes Andrew Bluff et Boris Bagattini aux projections numériques et Andrew Johnston, chercheur dans le domaine musical.
Le personnage de Dot emprunte à une certaine mythologie du rêve, ce qui conduit celui-ci à prendre forme, tout du moins ce qui emmène le personnage à passer de l'autre côté de ce que l'on nomme la réalité, à savoir la chute. Ainsi tout comme l'Alice de Lewis Carroll ou la Mei de Hayao Miyazaki, Dot perdant l'équilibre alors qu'elle poursuit un petit marsupial, tombe tout le long d'une pente pour terminer brutalement sa chute au pied d'un arbre, sur les racines de ce dernier, celles-ci étant comme des bras tendus pour recevoir et protéger cette invité en ce milieu. C'est alors que découle de cette épreuve l'apparition d'un autre monde. Dans le roman, cette chute n'est pas présente, Dot rencontrant tout simplement madame Kangourou qui la découvre toute triste et c'est seulement quand l'animal lui donne des baies qu'elle mange de suite que son environnement se modifie, et c'est alors qu'elle commence à percevoir puis entendre et comprendre les voix des animaux alentour et celle de madame Kangourou.
L'aventure de Dot, c'est également, au travers de ce qui peut paraitre un rêve, la découverte de la réalité au travers du milieu naturel qui se dévoile à la petite fille, celle-ci apprenant moult choses sur les animaux vivant sur le continent et leur milieu, ainsi sur que la présence des aborigènes en cette terre depuis des siècles...
Outre la relation entre la petite fille et l'animal, dame Kangourou adoptera le comportement d'une mère avec Dot en l'absence de son petit qui a disparu, l'emmenant avec elle dans sa poche ventrale, et la protégeant jusqu'à prendre le risque de mourir. La version originale australienne appuiera ce rapprochement tel une mère et son enfant, la comédienne prêtant sa voix à madame Kangourou faisant de même celle de la mère de Dot.
La série des neuf longs-métrages de Dot (1977-1994)
1 - Dot et le kangourou / Dot and the Kangaroo (1977)
2 - Dot et le père Noël / Dot and Santa Claus (ou) Around the World with Dot (1981)
3 - Dot et le lapin / Dot and the Bunny (1983)
4 - Dot et le koala (ou) Doty et le koala / Dot and the Koala (1985)
5 - Dot et Keeto (ou) Doty et le monde fantastique / Dot and Keeto (1986)
6 - Dot et la baleine (ou) Doty et la baleine / Dot and the Whale (1986)
7 - Dot et les contrebandiers (ou) Doty et les contrebandiers / Dot and the Smugglers (1987)
8 - Inédit en version française Dot Goes to Hollywood (1987)
9 - Inédit en version française Dot in Space (1994)
Parmi ces neuf longs-métrages, deux sont encore inédits en 2018 en version française, le 8ème et 9ème, et quatre d'entre ceux ayant connu un doublage français ont vu la distribution de cette version doublée sous deux nominations différentes, à savoir avec le prénom original Dot et celui-ci modifié en Doty : Doty et le koala, Doty et le monde fantastique (également titré Contes de la forêt magique au Québec), Doty et la baleine (ou L'Enfant et la baleine pour l'une des éditions VHS de ce film), et Doty et les contrebandiers (ce sont d'ailleurs sous ces titres, avec Doty pour prénom, qu'ils ont été édités en VHS, les trois premiers films connus essentiellement avec le prénom de Dot n'ayant quant à eux pas été publiés à ce jour en France).
Sur Canal J, on peut noter la présence de Dot tout le long des années 1990 avec les diffusions de Dot et Keeto en décembre 1992, Dot et la Baleine le samedi 29 mai 1993 dans la fameuse case de 20h00 avec sa rediffusion le lendemain matin (aventure rediffusée à nouveau les lundi 23 août 1993 et vendredi 27 août 1993), ainsi que Dot et le lapin les samedi 23 et dimanche 24 novembre 1996, ou encore Dot et les contrebandiers les dimanche 23 août et mardi 25 août 1998.
Remerciements à Rémi Carémel (Dans l'ombre des studios), quasimodoworld et Arachnée pour leurs précieuses contributions quant à la reconnaissance des voix parlées et chantées.
Doublage
Voix françaises (Studio START) :
Amélie Morin | Dot (voix parlée et chantée) |
Perrette Pradier | madame Kangourou |
Philippe Dumat | le kookaburra (2ème voix), un koala du conseil (« Allez voir l'ornithorynque »), M. Platypus l'ornithorynque (voix parlée et chantée) |
Jacques Ciron | un lézard, un oiseau, divers animaux, l'un des butors |
Arlette Thomas | divers animaux |
Patrick Poivey | Franck (le père de Dot), un koala du conseil (« C'est évident, nous devons tout faire pour l'aider » et « Personne ne sait où elle est ») |
Marc François | Jack (le grand-père de Dot), le mopoke, divers animaux |
Jean Cussac | le koala de la chanson « Dot dans la poche » |
Jeanine Forney | la canne assoiffée (?), Mme Ornithroynque (voix parlée et chantée), divers animaux |
Michel Barouille | le canard assoiffé (voix chantée), l'une des grenouilles de la chanson « Quelle chance on a d'être une grenouille » |
Jean Stout | la grosse grenouille de la chanson « Quelle chance on a d'être une grenouille » |
Denis Boileau | le wombat (?), le koala parlant à Dot |
José Germain | soliste de la chanson du fantôme |
Jean-Claude Corbel | Willy l'oiseau chanteur (voix chantée) |
Jean-Claude Briodin | choeurs (et sûrement l'une des grenouilles de la chanson « Quelle chance on a d'être une grenouille ») |
|
|