Fiche technique
Nom original | Mickey's House of Villains |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 2002 |
Production | Walt Disney, Walt Disney Television |
Animation | Toon City |
Durée | 68 minutes |
Réalisation | Jamie Mitchell |
Production | Melinda Rediger |
Scénarii | Thomas Art |
Story-boards | John Dorman, Hank Tucker, Calvin Suggs, Tom Bernado |
Production délégué | Roberts Gannaway, Tony Craig |
Chara-Design | Dana Landsberg, Kexx Singleton |
Superv. en chef de l'anim. | Romy Garcia |
Direction artistique | Mike Moon, Jamie Mitchell |
Conception / Rech. Décors | Sy Thomas |
Direction du layout | Bruce Berkey |
Couleurs | Jill Stirdivant |
Musiques | Michael Tavera |
Adaptation française | Gérard Rinaldi (dialogues uniquement), Philippe Videcoq, Caroline Vandjour, Nathalie Gouriou |
Direction de doublage | Barbara Tissier, Réjane Schauffelberger |
Direction des chansons | Georges Costa |
Synopsis
Dans le Club dirigé par Mickey et sa bande, alors qu'on célèbre Halloween en diffusant des dessins animés liés à ce thème, une multitude de méchants ont formé une alliance et sont bien décidés à s'emparer des lieux pour en faire le "Club des Méchants" !
Au cours de cette soirée mouvementée, les dessins animés diffusés (entre parenthèses, les titres originaux) sont :
#1 Donald et la sorcière (Trick or Treat)
#2 La maison mécanique (Mickey's Mechanical House)
#3 Comment hanter une maison ? (How to Haunt a House)
#4 Les revenants solitaires (Lonesome Ghosts)
#5 La Dingo-danse (Dance of the Goofys)
#6 Donald et le gorille (Donald Duck and the Gorilla)
#7 Donald fête Halloween (Donald's Halloween Scare)
#8 La maison en sucre (Hansel and Gretel)
Commentaires
Ce film sorti directement en vidéo tient en fait plus de la compilation de cartoons reliés entre eux par des séquences présentant une intrigue inédite (les séquences la formant totalisant une dizaine de minutes). Il faut dire que ce long-métrage, tout comme son "prédécesseur" Mickey, la Magie de Noël, est directement tiré de la série Tous en boîte de Disney, qui reposait sur un principe similaire (chaque épisode diffusant plusieurs dessins animés entrecoupés de scènes dans un club dirigé par Mickey et sa bande, fréquenté par moult personnages de l'univers Disney).
Plusieurs des cartoons repris ici sont des classiques du genre et sont tous plus ou moins basés sur la thématique d'Halloween. Notons que les plus vieux d'entre eux ont été redoublés en français pour l'occasion (ou en tout cas à une période proche), là où la VO reste inchangée.
L'intrigue qui sert de fil conducteur au film met en scène une très large partie des méchants de Disney, même si tous ne sont pas autant mis en avant (certains devant même se contenter de caméos). Si ces séquences ne bénéficient que d'une animation peu travaillée (tout comme l'était celle de Tous en boîte), elles restent plutôt savoureuses grâce aux nombreux clins d'œil qu'elles contiennent. L'idée du "duel de magiciens" final entre Jafar et Mickey est plutôt bien trouvée, d'autant plus que ce dernier revêt pour l'occasion sa fameuse tenue d'apprenti sorcier de Fantasia (ce n'est pas le seul clin d'œil à ce film : outre la présence de personnages comme le démon Chernabog, le début de la scène du duel en question rappelle beaucoup l'apparition du tyrannosaure dans la séquence du Sacre du Printemps !).
Les fans apprécieront également de retrouver, pour la plupart des personnages, les voix habituelles de l'époque aussi bien en VO qu'en VF. Notons que c'est ici la seule fois où James Woods dut être remplacé (par Rob Paulsen) sur le personnage d'Hadès, et uniquement pour la chanson (d'anciens enregistrements ont été recyclés pour les dialogues, tout comme ça avait été fait dans plusieurs épisodes de Tous en boîte).
Le titre français est assez maladroit, retranscrivant assez mal la déformation du titre original du film par rapport à celui de la série (House of Mouse devenant House of Vilains), ce qui a aussi pour conséquence de rendre la séquence de l'écran-titre francisée (présente sur la VHS) moins pertinente que l'originale, où le titre de la série se transforme fluidement en celui du film là où côté français (afin de reproduire au mieux l'effet de transformation), le titre de la série n'est pas repris et est remplacé par une traduction littérale : Le Club de Mickey. En revanche, la date de sortie française, en plein mois d'octobre, était plus raccord avec le thème que celle aux États-Unis, survenue un mois plus tôt.
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